Lorsque le bel été s'en va à petits pas...
Lorsque le bel été s'en va à petits pas...
C'est tout en pédalant ce matin que ce titre m'est arrivé, très bêtement, sans prévenir.
Mais il m'a immédiatement semblé que cette phrase avait tout d'un alexandrin...
Recomptez bien: douze pieds. Impeccable... Avec hémistiche juste au milieu...
Mais, me direz-vous, se trouver sur un vélo et fabriquer des vers... Faut quand même être un peu spécial. Non?
Bof.
Toujours est-il que je venais juste de me laisser glisser vers Sainte Gemmes le Robert qu'une voiture me double warnings allumés; par la vitre droite se profile une silhouette que je connais bien, et elle m'adresse un puissant:
"Salut Bernard!"
J'ai à peine le temps de parcourir un kilomètre pour voir les deux passagers sortis du véhicule tout en m'attendant sur un parking au bord de la route.
Je m'arrête... On discute... et puis chacun repart.
Deux ou trois kilomètres plus loin, c'est un motard qui me double, et qui me crie en passant:
"Salut Bernard!"
Décidément...
Mais là, je n'ai pas reconnu.
A la sortie du village de Ste Gemmes, je bifurque à droite pour emprunter la voie verte qui mène vers Mézangers.
Au beau milieu du chemin, se trouve un petit écureuil, qui me regarde arriver... et qui brusquement s'engouffre dans la haie! Trop rapide pour me laisser le temps de réaliser un cliché.
Chemin faisant, j'avise un buisson rempli de mûres.
Stop!
Je commence à cueillir les fruits qui sont déjà presque trop mûrs, et mes doigts ressemblent maintenant à du papier adhésif très coloré!
Quand une mûre se détache subitement, pour être sauvée de sa chute par les filets d'une toile d'araignée... où elle se balance maintenant à la manière d'un funambule...
J'arrive à Gué de Selle.
Là, j'ai vraiment l'impression que l'été nous quitte à petits pas... et que lentement, inexorablement, l'automne le pousse vers la sortie.
L'étang dont les eaux verdissent de jour en jour semble étonnamment "mort"... pas d'activité... aucun pêcheur... juste un joggeur.
Même les pédalos ont l'air de se résigner à l'inactivité.
Les allées qui bordent ce magnifique plan d'eau offrent déjà le spectacle de la rousseur automnale.
Une feuille, arrêtée dans sa chute par une branchette...
Je quitte Gué de Selle... pour traverser le hameau de Chellé.
Très fleuri...
"Bignone", allons voir si la rose... qui ce matin avait éclose...
Quelques kilomètres encore, et je vois se profiler le bourg d'Hambers.
Où je constate avec un peu d'étonnement le triste spectacle offert par les poubelles... Avec des "détritus" caractéristiques de la rentrée scolaire... où il faut changer de cartable, renouveler les vêtements et les chaussures des enfants qui ont grandi...
Une halte au coquet plan d'eau, pour boire et se reposer un peu...
Puis je repars, direction Bais.
Passage obligatoire devant le château de Montesson...
Quand j'arrive devant des bacs arborant "nourriture à partager".
J'en profite pour chiper quelques petites tomates cerises qui viennent à point nommé pour calmer une faim naissante.
Je remonte en selle, pour effectuer lentement un gentil tour du plan d'eau de Bais, désert lui aussi.
Et je rentre au bercail avec 30 kilomètres au compteur.
Déjà la chaleur se fait nettement sentir.
Cet après-midi, je le passerai au calme de mon sous-sol, dans une température nettement plus clémente...
Tout en repensant...
Lorsque le bel été s'en va à petits pas...
Aurai-je le courage (voire l'envie) de poursuivre mon "poème"?
Lire et délire...
Durant un petit moment d'insomnie, cette nuit, mon esprit déambulait...
Qui vient de dire: "Comme souvent?"
Et allez savoir pourquoi, je me suis souvenu qu'un jour j'avais couché sur du papier un texte, qui parlait de lire, et de son contraire...délire. (février 2002 disent mes archives!)
Vous savez bien, le préfixe "dé", c'est pour exprimer un contraire, hein?
C'est pas dé... fendu?
Alors je soumets ce "délire" à votre sagacité:
Délire à l'intention de ceux qui savent lire...
et de celles qui savent délire!
Alors, qu'est-ce qu'on pourrait lire dans le genre délires?
Délire, des lires... c'est vite dit, d'autant plus que des lires,
même en Italie on n’en trouve plus!
Délire, délire... c'est tout le contraire de lire,
tout comme dégoût est le contraire de goût...
tout comme démis est le contraire de mis...
tout comme décent est le contraire de cent...
tout comme défaut est le contraire de faux...
C'est pas faux?
tout comme dément est le contraire de ment...
tout comme débile est le contraire de bile...
tout comme déjanté est le contraire de janté...
tout comme dérangé est le contraire de rangé...
tout comme déraison est le contraire de raison...
J'ai pas raison?
tout comme début est le contraire de but...
et tout comme défini est le contraire de fini...
- C’est pas déjà fini?
- Si, ..jà!!!
L'orthographe est l'écriture sainte...
"L'orthographe est l'écriture sainte de la religion linguistique..."
Ainsi s'exprime Philippe Blanchet dans un ouvrage intitulé "Disciminations: combattre la glottophobie".
J'en ai pris connaissance ce matin par le biais de mon quotidien.
Et je dois dire que les propos de ce "lettré" ne me laissent pas insensible.
Il dénonce...
Tout comme lui, cela fait longtemps que je considère stupide le fait de vouloir une langue unique, dictée par des élites, sans accent local.
Pourquoi faut-il que les gens qui causent dans le poste le fassent "à la parisienne", en gommant ce goût de terroir dont ils ont hérité de leurs ancêtres.
J'aime entendre parler des gens avec leur "chanson locale", avec les mots de chez eux.
Pourquoi vouloir formater tout cela?
Quant à l'orthographe, si je m'efforce de ne pas trop la maltraiter, je ne fustige pas pour autant les personnes qui n'ont pas la chance de la maîtriser totalement.
Elles ont d'autres talents, dont je ne peux me faire valoir.
Langue et orthographe = outils de communication? Entièrement d'accord.
Si on doit les ériger en outils de discrimination... là, je tique!!!
Moi dont les origines remontent au fin fond de l'Espagne.
Moi qui marque un goût très prononcé pour le patois mayennais et la saveur de son vocabulaire.
Moi qui suis fan de l'accent des Chtis...
Je clame très fortement: vive la diversité!!!
PS: juste ce témoignage rédigé par un ancien élève dont l'orthographe n'était pas la tasse de thé... et adressé comme un clin d'oiel laissé sur le livre d'or mis à la disposition des gens lors de mon départ à la retraite!
La chapelle Saint Michel du Montaigu
Mon objet voyageur aux Pays-Bas
My kingdom for a Rolls
Ah, vous allez une nouvelle fois me dire:
"Qu'est-ce que ce titre en anglais vient faire ici?
Et qu'est-ce ça va nous amener encore?"
Je savais que vous réagiriez de la sorte.
Je vais juste faire un rappel concernant cette citation, que l'on attribue à Shakespeare, et qu'il met dans la bouche de Richard III qui, pour sauver sa vie au cours d'une bataille et ainsi pouvoir s'échapper, était prêt à échanger son royaume contre un cheval.
Sauf que le roi ne dit pas exactement ce que j'ai écrit.
En ce qui me concerne, j'ai fait un affreux calembour en jouant sur la proximité phonique de ross et de Rolls!
Abandonnons pour un temps les chevaux en chair et en os tout autant que les chevaux vapeur des Rolls!
Hier, j'ai enfourché mon "cheval" électrique à deux roues... que je n'ai aucunement l'envie d'échanger!
Et je suis parti... Hambers, route de Jublains, à droite vers Doucé et sa charmante chapelle.
Retour à Jublains, où je ne pouvais faire autrement que de rendre visite à mon copain le soldat en tôle. Qui s'inquiétait de ne pas m'avoir vu depuis un bon moment, et qui de ce fait était ravi que je sois là.
Face au musée, j'ai voulu remplir ma bouteille d'eau: toilettes fermées! Curieux tout de même en pleine période estivale. Il m'a fallu aller aux toilettes derrière la mairie.
Arrêt place de l'église, où là encore, le dieu barbu m'accueille avec joie. Mais sa fontaine ne coule pas! Mesure prise en raison des restrictions d'eau qui touchent l'Est de notre département?
Et je quitte Jublains via la route d'Hambers, que je délaisse peu de temps après pour bifurquer vers le Consent... où je m'arrête une fois encore afin de me désaltérer.
Et je repars...
A l'approche d'Hambers, je retrouve un phénomène déjà rencontré plusieurs fois aujourd'hui, avec le ballet des hirondelles se massant sur les fils d'une portée musicale à 4 lignes... et sans clé de sol.
Annonceraient-elles leur prochain départ en vue d'un automne précoce?
Des noires, des blanches, des croches... pour une musique faite de petits cris. Avec le Montaigu en arrière-plan.
Etape obligatoire au plan d'eau d'Hambers, pour également refaire le plein en eau.
Echanges avec des employées et des pensionnaires du Foyer Les Bleuets.
Puis je m'insinue dans le chemin creux qui va me faire grimper jusqu'au Montaigu via la Chesnaie.
Au passage je grappille de grosses mûres très sucrées.
Au sortir du chemin creux, je vois enfin se profiler le Montaigu et sa chapelle. La petite côte bien raide me conduit au parking, où je trouve?
Où je trouve?
Mais enfin, vous devriez savoir... je vous ai soufflé la réponse dès le début!
Une magnifique voiture noire, à la calandre très caractéristique!
Une Rolls Royce!
Rarissime bijou dans nos contrées.
Je m'approche, pour découvrir à l'intérieur un couple de sexagénaires, à qui je m'adresse poliment, pour demander si je peux faire quelques "pictures".
"Of course!" me répond la dame.
Alors voilà.
J'ai donc rencontré une Rolls.
A propos de laquelle je me suis plongé dans une recherche via le Net.
http://www.ukvehicle.com/YPP360/
La plaque d'immatriculation semblerait indiquer que ce véhicule a été mis en service le 18 mai 1954...
Jolie soixantenaire, aux chromes rutilants!
Je me suis approché un peu plus, afin de "capter" le bouchon du radiateur... tout un symbole!
Et puis je suis redescendu vers Bais, avec un regret toutefois: ne pas avoir pu bénéficier de la symphonie musicale qu'offre ce moteur de 4500 cm3 lorsqu'il met en route sa mécanique d'horlogerie.
N'empêche.
J'admire ce véhicule, mais je ne l'échangerais toutefois pas contre mon vélo électrique.
Pas davantage qu'avec mon Scénic.
My kingdom for a Rolls.
No Thank You!
Une petite fleur...
En cette turbulente matinée d'une fin août à la météo capricieuse, je descends chercher mon pain.
Et tout en marchant d'un pas enjoué, mon regard est à l'affût... comme toujours diront certain(e)s.
Et je tombe sur...?
Comment ça?
Vous n'avez rien vu?
Alors usons du zoom, cette fois!
Un tout petit coquelicot, haut comme trois pouces, qui cherche à (sur)vivre au bord du trottoir.
Je n'ai pu m'empêcher alors d'évoquer le Petit Prince...
Et sa fleur...
Ce petit bonhomme vert qui vivait sur une autre planète...
Je me suis soudain demandé si je ne vivais pas moi non plus sur une étrange planète.
Une planète où l'on saurait regarder, écouter, échanger... aimer.
Et j'ai repris ma descente vers le bourg.
Sauf que quelques dizaines de mètres plus loin, non plus en baissant le nez cette fois, mais bien en regardant vers le ciel... j'ai eu droit à ce spectacle...
Des trémières...
Gracieuses, majestueuses.
Secouées par les rafales, mais qui pliaient, résistaient, toujours vaillantes.
Quand je suis entré dans la boulangerie, je riais sous cape en me disant:
"Ah! si Angélique et Méline savaient à quoi je viens de penser..."
Mais seraient-elles vraiment très surprises?
Avoir été l'ombre de soi-même...
Ce titre m'est venu à l'idée lorsque, pédalant tranquillement et sans souci, je me suis souvenu de l'état physique dans lequel je me trouvais encore il n'y a pas si longtemps.
Parce que ce matin, j'ai voulu faire le circuit qui avait été prévu le 13 janvier... et qui s'était terminé par un "crash" sévère. Ce dont doivent se souvenir mon VTT et son rétroviseur.
J'ai donc emprunté la route d'Evron, en escaladant le "col de la Basse-Beucherie"...
Quelques centaines de mètres plus loin, c'est là que...
C'est là que...
Je me suis arrêté afin de réaliser quelques clichés...
Mon vélo porte sur le côté la marque E-Motion... Et j'étais moi aussi pris d'une certaine émotion en me souvenant de cette (peu) glorieuse chute!.
Je me suis approché de la cabane autrefois utilisée par les cantonniers...
J'y suis entré, pour découvrir une petite cheminée ainsi que des dessins aux murs.
Et puis je suis remonté en selle... pour me laisser délicieusement glisser jusqu'à Sainte-Gemmes le Robert.
Là, virage à droite... et j'emprunte le chemin de liaison qui mène vers Gué de Selle.
Je prends largement mon temps dans ce chemin ombragé, m'arrêtant lorsque l'envie me prend de faire quelques photos.
La chaleur commençant à pointer le bout de son nez, les vaches alanguies sont déjà couchées à l'ombre.
Quant à moi, je tape gentiment dans ma réserve de boisson.
Avant Mézangers, je croise une femme âgée, à qui j'adresse un respectueux:
"Bonjour madame!".
Elle fait la moue et ne me répond pas.
C'est alors que, avisant l'animal qui l'accompagne au bout d'une laisse, je lance un ironique:
"Bonjour le chien."
Il va sans dire que, contrairement à toutes les autres personnes croisées, il ne me répondra pas non plus!
Un peu plus loin, je déguste mes premières mûres de la saison.
Et puis quelques hectomètres encore, pour admirer, tout simplement.
Mézangers, arrêt "boisson" près d'une vieille maison inhabitée.
J'arrive enfin à l'étang de Gué de Selle.
La plage est vide...
Tous les petits bateaux ainsi que les pédalos sont à l'amarre.
Je profite du bloc sanitaire pour me désaltérer et remplir ma bouteille.
Je retrouve la route Evron-Hambers. Passage devant le centre équestre, dont j'avais "senti" la présence bien avant de le voir.
Et la promenade se poursuit...
Arrivée au hameau de Chellé... ses ruines, mystérieuses.
Direction Hambers, où je m'arrête d'abord au "Calme" avant d'atteindre le plan d'eau... pour me prélasser et faire à nouveau le plein de mon bidon.
Quelques photos encore...
Le plan d'eau d'Hambers
Et je repars en direction de Bais.
Quand, apercevant de gros rouleaux de paille qui attendent dans un champ, je me livre à quelques fantaisies!
Mon parcours est maintenant sur le point de s'achever.
Qu'importe le temps que j'y ai mis.
Ma sortie avait d'autres objectifs que de battre des records:
- repasser à VTT sur l'endroit de ma chute, et ainsi conjurer le sort.
- prendre mon temps... tout mon temps! Pour savourer.
- réaliser quelques clichés, pas forcément ordinaires...
- et surtout me prouver que j'étais à nouveau capable de reprendre des sorties "intéressantes", et que je n'étais donc plus l'ombre de moi-même.
Je pense avoir atteint mon but.
N'est-il pas?
En prime, je vous offre les documents ci-dessous:
http://www.visugpx.com/?valid=2XNJbq1gpi&pass=5310b
A la prochaine sortie, si vous le voulez bien!
Mini caravane
Vue l'autre jour sur le parking du Carrefour contact de Bais.
Tractée par une 4L camionnette blanche et rouge qui ne pouvait passer inaperçue.
Pour laquelle j'apprendrai plus tard qu'elle est équipée d'un surpuissant moteur de... Renault Super 5!...
Mais me voyant tourner autour, le propriétaire m'a fait faire la visite, tout en m'expliquant qu'il avait construit la caravane de ses propres mains, alors qu'il n'y connaissait rien en menuiserie ou tôlerie.
Contreplaqué marine doublé... isolation nickel.
Lit deux places en 140... avec les pieds qui viennent se nicher sous la cuisine.
En effet, toute la partie arrière se soulève et donne accès à une mini-cuisine rudement bien conçue, avec four micro-ondes.
Vous admirerez également l'aspect fleuri du véhicule; qui ne pèse que 350 kg tout équipé.
Ne nécessitant donc pas de carte grise...

Mais dans le domaine du monde réducté, je n'avais encore rien vu!
Parce que hier, via Facebook, je découvre encore plus petit.
Une mini, que dis-je? Une micro-caravane que l'on peut atteler à... un vélo!

Y'a quand même un truc qui me gratte la cervelle:
Parce que je n'ai pas trouvé le poids total roulant de ce micro véhicule, et que j'ai peine à imaginer ce que doit donner la traction avec un vent de face!
Déjà que seul sur un vélo, c'est bigrement gênant...
Et en tant que caravanier de longue date, je sais qu'il vaut mieux tracter avec le vent "dans le cul"... Le conducteur et la consommation en carburant apprécient!
Mais bon, la découverte de ce mini-monde valait bien un billet d'humeur, n'est-ce pas?
Et puis si vous encore vous divertir:
http://weburbanist.com/2012/10/15/bike-campers-12-mini-mobile-homes-for-nomadic-cyclists/
Septième mois-versaire après la chute
Treize janvier.... 13 août 2016.
Cela fait donc sept mois tout juste que mon cheval à roulettes s'est dérobé devant un obstacle.
Sept mois au cours desquels j'ai parfois tenté de remonter en selle... rarement avec succès.
Mais après avoir effectué quelques tentatives un peu plus fructueuses au début du mois d'août, ce matin, j'ai décidé de tenter ma chance.
Je suis donc parti en direction de l'Hôtellerie, puis les Aulaines, la Guinebaudière...
Virage à gauche en direction du Tay.
A la fontaine, longue pause pour se désaltérer, échanger quelques mots avec un couple qui faisait le plein d'eau, me disant qu'il la trouvait meilleure que la plupart des eaux vendues en bouteilles.
Quelques marmots s'approchent de la fontaine, l'un d'eux me demande comment je m'appelle. (A ce propos, pensez à lire les commentaires, où je vous réserve une petite surprise)
Puis je redémarre direction Hambers.
Nouvel arrêt au plan d'eau de ce charmant village.
Nouveaux échanges avec des camping-caristes fort intéressés par mon vélo "électronique".
Conversation à laquelle se mêle un pêcheur au fort accent belge.
Pêcheur qui s'est installé à Hambers "depouis houit ans"... et qui s'en trouve ravi.
Qui possède un vélo très spécial...avec remorque immatriculée...d'une plaque belge.
Remplissage de mon bidon au robinet des sanitaires.
Et je repars.
La cassante côte de la Bolinière est avalée avec une assistance "normale".
Longue descente vers Marche... savoureuse... sans aucun pédalage...
Avec une rituelle pause au château de Montesson... pour quelques selfies.
Redémarrage, détour par la piscine déjà très fréquentée en cette fin de matinée.
Contour du plan d'eau de Bais.
Et juste au moment d'attaquer la grimpette rue de Oy-Mittelberg, je perds la première barre du graphe de la batterie.
Bilan des courses: un parcours de 20 km effectué sans trop de difficultés.
Et j'en suis très heureux!