La mauvaise herbe
Les hommes sont faits nous dit-on,
Pour vivre en bande, comme les moutons.
Moi j'vis seul et c'est pas demain,
Que je suivrai leur droit chemin.
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens.
C'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe,
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés.
La la la la...
Georges Brassens ( né à Sète le 22 octobre 1921 - Décédé le 29 octobre 1981)
Chauffe-eau thermodynamique percé
En janvier 2013, le chauffe-eau électrique qui équipe ma noble demeure tombe en panne.
Je contacte un artisan local qui me conseille de passer au thermo-dynamique...
Dont il me vante les nombreuses qualités:
jusqu’à 70% d’économies sur la facture d'eau chaude
un prix très abordable : dès 2.000 € pour un ballon de 300 l., répondant aux besoins de 4 à 6 personnes
des aides qui réduisent considérablement l’investissement : crédit d’impôt à 30% et Prime Energie
un temps de chauffe très court : environ 8h pour un ballon de 250 l.
Le chauffe-eau thermodynamique est donc un système de production d'eau chaude performant, économique et rapidement rentable.
/https%3A%2F%2Fwww.quelleenergie.fr%2Fimages%2Fcontenu%2Fcms%2Fchauffe-eau-thermodynamique.jpg)
Le chauffe-eau thermodynamique permet de consommer entre 2 et 3 fois moins d'énergie. Son prix est en plus très abordable !
http://www.quelleenergie.fr/economies-energie/chauffe-eau-thermodynamique/
Je me laisse donc tenter, et j'acquitte la facture.
Montant: 2557.30€
Cuve inox... ça devrait tenir le choc, n'est-ce pas? Mais attendez la suite.
Nous sommes début 2016... et mon fichu chauffe-eau semble fonctionner de plus en plus souvent d'une façon erratique. Le groupe électrique tourne en permanence. Et certains matins, je trouve même le bidule complètement arrêté. De ce fait, je ne dispose plus que d'une eau tiédasse. Pratique pour prendre sa douche!
Je ré-enclenche manuellement... et ça repart.
Jusqu'à ce funeste matin où, lorsque je veux remettre en route, cela fasse disjoncter le compteur.
Appel au nouvel artisan local (l'autre ayant pris sa retraite), et c'est alors que tombe le diagnostic:
"Hélas, la cuve est percée, elle fuit de partout, ce qui provoque vraisemblablement des courts-circuits... Et puis, dois-je vous assommer encore un peu plus?
- Heu?
- La maison Levanté a fait faillite. Nous ne disposons plus d'aucune pièce détachée..."
Bigre!
Consultant ma documentation, je constate que ladite cuve était garantie 5 ans... soit jusqu'en janvier 2018.
Mais contre qui se retourner?
Ayant parcouru de nombreuses pages sur Internet à la recherche d'une solution... partout on me dit que c'est pas la peine de perdre son temps à engager une quelconque procédure.
Je n'ai donc plus que mes yeux pour pleurer...
Avec la "grande satisfaction" de devoir repasser à la caisse.
Si j'ai rédigé ce billet d'humeur, c'est d'une part pour tenter de faire passer ma rogne.
Mais également pour vous mettre en garde:
le jour où on vous propose d'installer un quelconque appareil, ne faites pas aveuglément confiance à l'artisan qui vous fera miroiter des économies en prenant une "sous-marque".
N'hésitez pas à opter pour une marque pérenne. Cela vous coûtera certes quelques dizaines d'Euros supplémentaires, mais en cas de soucis... vous aurez la possibililté d'intenter un recours.
Ce qui n'est malheureusement pas mon cas.
Les incroyables comestibles
Bonjour à vous tous,
Voici un bref compte rendu des points soulevés lors de notre réunion de mardi 29/03 au sujet des jardinières de légumes et fruits à partager :
Nous avons réellement apprécié votre présence active et participative à cette initiative que nous souhaitons lancer. De nombreuses idées ont été spontanément exprimées et laissent envisager une dynamique intéressante et amusante. Merci à vous tous d'avoir été présents.
Pour ceux qui n'ont pu être présents, voici un point rapide sur ce que nous nous sommes dit :
· L'idée est de semer et planter dans des jardinières, des légumes et des fruits à partager avec les passants et de créer de nouvelles bases de rencontres entre les habitants (les jardiniers avertis comme les non-jardiniers). Ces jardinières ou bacs de plantations seront installés dans les espaces privés accessibles au public (balcons, murets … ) ; chacun est responsable de ses plantations et s'occupe de l'entretien de ses jardinières ou espace de plantation.
· Chaque endroit sera identifié à l'aide d'une signalétique 'Nourriture à partager' ainsi que d'un explicatif de l'initiative que nous allons réaliser en nombre suffisant pour chacun. (merci à Daphné pour les plastifications de ces affiches). Des petits panneaux indiquant la nature des plants pourront aussi être installés dans les bacs. Si vous avez des idées quant à la réalisation de ces affichettes, n'hésitez pas à partager !
· Des conseils nous ont été donnés par Gaël sur les types de plantations à privilégier en fonction du contenant, la manière de préparer la terre, les dates à respecter, entre autres conseils de culture. Nous allons concevoir un guide succin récapitulant tout ce qui a été évoqué à ce sujet.
· Selon les désirs et besoins de chacun pour mettre en place les jardinières, pour réaliser les plantations, des rencontres pourront être programmées afin de commencer tous ensemble.
· L'initiative étant déjà déployée dans de nombreuses villes en France, une communication existe déjà, notamment sur Internet ; la première étape étant de faire une photo de tous les participants devant le panneau de leur commune. Afin de nous y joindre nous avons fixé ce rendez vous pour nous prendre en photo le mercredi 13 avril à 18h00 à l'entrée de Bais, route de Mayenne. Bien sûr, nous y sommes tous conviés et vous attendons nombreux.
Pour ceux d'entre vous qui veulent en savoir davantage :
un lien vers la page communication des Incroyables Comestibles en France :
http://lesincroyablescomestibles.fr/comment-reussir-les-incroyables-comestibles/
un lien vers une vidéo de présentation de la ville anglaise où est née l'initiative :
https://www.youtube.com/watch?v=KGwrcVWI6bw
Olivier : 07 61 61 27 38
Clara : 06 79 77 18 02
PS: Invitée à cette réunion, ma banquière a eu l'humour de me faire savoir:
Le Crédit Mutuel de Bais mettra quelques jardinières « comestibles » d’ici un mois : j’ai promis de l’oseille, des radis et du blé !
Brigitte
Après rupture... de stock... et de fuselage!
Qui se souvient de cette photo, où je montrais l'avant d'un planeur en "mousse" de polypropylène... qui ne ressemblait plus à rien... suite à la défaillance d'un servo-mécanisme. (Profondeur, ça ne pardonne pas!)
Mais sur tous les sites visités, je n'ai obtenu que cette réponse:
Sur le flanc gauche, pas de problème: les bulles de polypropylène retrouvèrent leur tonus en se gonflant d'aise.
Mais côté droit vraiment fissuré, c'était mal barré. Sous le choc, les bulles avaient éclaté, et ne pouvaient reprendre leur forme antérieure.
Qu'à cela ne tienne.
J'ai alors carrément ouvert la plaie dans laquelle j'ai inséré -tel un coin dans un morceau de bois- des chutes d'EPP, jusqu'à ce que le nez du modèle redevienne à peu près rectiligne.
Ponçage... rabotage... masticage...
Beaucoup d'huile de coude. Et de poussière (penser au masque)
Et puis sous les bienfaits de ma chirurgie esthétique, mon fuselage a repris petit à petit de la mine.
L'aspect en surface s'étant toutefois nettement dégradé, j'ai eu l'idée de "maroufler" ce fuseau avec du papier japon, vieux vestige de mes années "vol libre".
Tout ça appliqué avec une éponge trempée dans une mixture faite de colle blanche, enduit de finition, et un peu d'eau pour diluer (dosage pifométrique).
Parallèlement, le bord d'attaque des ailes fut reconditionné à l'enduit de rebouchage (lourd, certes, mais costaud, propre à encaisser les chocs provoqués par les hautes herbes lors des atterrissages).
Pendant que ça sèche d'un côté, on ponce sur une autre partie du modèle.
Et puis quelques jours plus tard... après barbouillage à la bombe de peinture, on pose les décos en vinyle. (Merci à "l'antique" petite machine Stika, qui ne tourne qu'avec des pilotes sous Windows XP, XP dont je conserve précieusement un disque dur qui ne me sert qu'à cela)
Et puis, et puis...
Après avoir viré tous les servos pour les remplacer par des modèles à pignon métallique... On vérifie les débattements, le centrage, pour se rendre compte qu'il va falloir adapter à la situation. (Le cul plus lourd oblige à avancer au maximum la batterie de propulsion.)
Et puis, et puis...
Le jour du second "premier vol" arrive enfin...
Sans trop d'angoisse. (voir plus loin pour la vidéo)
Et alors?
D'aucuns me diront que le jeu n'en valait sans doute pas la chandelle.
Du point de vue financier... les ingrédients évoqués plus haut, auxquels il faut ajouter de l'abrasif non encrassable... ça représente quelques beaux billets d'€.
Des heures de travail aussi...
Mais je ne peux me résoudre à poubelliser promptement.
On ne se refait pas...
Et comme dit mon copain Vincent-l'Aveyronnais:
"Tu es comme ma mère; tu fais durer!"
Bons vols à vous!
Pour visualiser ce nouveau "premier vol"
... c'est également ici:
Un dimanche matin ordinaire...
Ayant découvert ma messagerie en ce dimanche matin du 26 mars, je m'apprête à répondre à l'une de mes soeurs qui a mal dormi.
Et j'écris:
"Salut les lève-tôt!
Quand soudain apparaît la voiture du livreur de journaux.
Mais les deux bestioles sont en plein sur son passage.
Il s'arrête, attendant que la chatte s'écarte... mails elle ne bronche pas...
Il attend encore...
Profitant de cette mini-trêve, la souris se met à fuir... (Ne serait-ce pas plutôt un mulot?)
La voie étant maintenant devenue libre, le livreur avance son véhicule jusqu'à la boîte aux lettres, y glisse le journal...
Et au moment de repartir... il finit par sortir de sa voiture, s'empare de son smartphone et...
Puis se tournant vers moi qui suis sur le balcon, numérique à la main, il me lance:
"Quel jeu cruel..."
Et il repart pour terminer sa tournée.
Pendant ce temps, le combat se poursuit...
Je descends récupérer ma gazette.
Parvenu près du muret auprès duquel il tente de trouver refuge, le petit animal tremble de tous ses membres.
Il est là, à mes pieds...
Quant au félin, il se pavane... balance un coup de patte afin de "réveiller" son jouet qui s'épuise...
Le jeu va ainsi durer de (trop) longues minutes, jusqu'à ce que la victime finisse par ne plus bouger... allongée au milieu de la rue...
Cruauté du monde animal...
Qui se fiche des changements d'horaire.
Pour qui la vie... et la mort... font partie du quotidien...
Et pour qui "La raison du plus fort est toujours la meilleure..."
Mais cette maxime ne serait-elle applicable qu'au monde animal?
Géocaching. Quand la presse parle...
Dans un village de la taille du mien, les nouvelles se propagent très vite...
D'autant plus que mon blog agit un peu à la manière d'un journal parallèle.
D'ailleurs, je ne pense pas que les correspondantes de presse me contrediront, elles qui de temps en temps me sollicitent afin que je leur fournisse une info par-ci, une photo par-là...
Juste de quoi agrémenter un de leurs articles.
Toujours est-il que...
Il y a quelque temps déjà, curieuse de savoir en quoi consistait mon nouveau hobby, la dame qui oeuvre pour le quotidien Ouest-France m'avait questionné... ("Un hobby de plus!" avait-elle d'ailleurs ajouté malicieusement!)
Et de fil en aiguille, ayant obtenu suffisamment de matière pour envisager d'écrire un papier, elle me dit un jour:
"La rédaction est intéressée par votre activité. Seriez-vous d'accord pour me fournir quelques clichés?
- OK, pas de problème. Passez me voir un de ces jours, et nous parcourrons ensemble un certain nombre des dossiers enregistrés sur mon ordinateur, puis vous choisirez."
Vous connaissez maintenant la suite...
Mais depuis la parution de l'article, j'ai dû faire face à de mutiples taquineries lors de mes rencontres avec les Baidicéens...
Sympathiques, bien entendu.
Mais je les garde pour moi! Voyons.
Je ne révèle que ce que je veux bien révéler!!!
Ainsi va la vie des petits villages ruraux où il fait bon vivre!
En toute quiétude...
Où certains peuvent encore se permettre l'imprudence de se garer devant la boulangerie et d'acheter leur pain, alors que le moteur de leur voiture est toujours en marche!!!
Sortie géocaching dans les Coëvrons
En ce jeudi où la météo nous accordait une trève, je suis parti à la chasse aux trésors.
Non pas à VTT... pour les raisons que vous connaissez, mais avec une Géomobile à moteur thermique.
Première cache à Montsûrs, chapelle Saint Martin.
Faaaacile... trop facile presque!
Avec découverte d'un TB ( Travel Bug, traduisez par objet voyageur)
C'est ma découverte N° 50!
Je mets le TB dans ma poche, et je file vers la mairie de Montsûrs.
Là, je suis confronté à une énigme, qui débouchera sur un échec cuisant...
Pas de géocache à mon actif.
Un peu plus loin, se trouve La Chapelle Rainsoin.
Grâce aux indices, il m'est facile de dénicher la cache qui s'y trouve.
Filons maintenant vers le pont des Alleux.
Descente par l'escalier qui mène vers l'ancienne voie ferrée, et là encore, les indices vont m'aider à corriger l'erreur de tir consécutive à des coordonnées erronées.
Enregistrement sur le logbook, replacement de la boîte parmi les cailloux...
Dans les parages se trouve le lavoir de Gesnes.
Un petit tour du "propriétaire"...
Je signe le logbook. Et je replace tout ce petit monde à l'abri.
Après être remonté dans ma géocachique voiture, je décide de revenir à la Fenderie, là où, bien qu'ayant déjà mis la main sur 3 caches, une autre se montre particulièrement rétive.
Et en cours de route, j'ai la surprise de rencontrer deux biches, qui galopent lestement dans le champ situé sur ma droite...
Je m'arrête, je saisis l'appareil photo, juste au moment où mes deux sauvageonnes choisissent de traverser la route... Sans cadrage, sans mise au point, il faut faire vite!
Et hop, le duo se met à couvert dans le bois, ne me laissant comme souvenir que le toupet blanc de leur arrière-train!
J'arrive à l'étang de la Fenderie. Je repasse devant des caches déjà découvertes...
Et je me retrouve sur le banc à partir duquel je devrais être en mesure de...
Nippe.. Signalée difficulté 5 étoiles!
.
J'ai beau caresser le lierre des arbres, fouiner sous le banc, aller à droite, devant, derrière, revenir sur mes pas...
Sans succès.
Et si je faisais le tour de l'étang, histoire de me dégourdir les jambes?
Cela me sera impossible, car au niveau du pont, c'est l'inondation...
Je suis contraint de rebrousser chemin..
Repassant alors devant l'endroit de la cache qui me met en échec, pour arriver au niveau d'un pêcheur qui est en train de peser une carpe.
Il annonce:
"10.140 kg... C'est ma seule prise de la journée. D'autres collègues carpistes ont fini par abandonner; mais il s'avère que ma persévérance a porté ses fruits."
Et puis délicatement, il remet le poisson à l'eau... comme tout bon carpiste!
Je retourne à la voiture... tout de même satisfait d'avoir ajouté 4 géocaches à mon score, le portant ainsi à 53... Comme le numéro de ma Mayenne natale!
Je file alors vers Jublains, où je salue au passage mon soldat gallo-romain, et direction le bois du Tay .
Là, je monte vers la chapelle près de laquelle se trouve la cache GC53160TAY
https://www.geocaching.com/geocache/GC6BW93_gc53160tay
J'y dépose l'objet voyageur déniché à Montsûrs... tout en lui souhaitant bonne chance!
Pour voir le chemin qu'il a effectué:
Ma boîte au bois du Tay... et le nouvel objet voyageur. Combien de temps restera-t-il pensionnaire ici?
Et je rentre à la maison, où je vais pouvoir enregistrer mes découvertes, signaler que j'ai prélevé un TB (objet voyageur) pour le placer quelques kilomètres plus loin au bois du Tay...
Occupation somme toute très ordinaire de la part d'un géocacheur néophyte!
Avec ses réussites, et ses balbutiements...
A défaut de pédaler...
Curieuses rencontres
En enfilant ce matin un très ancien tee-shirt, je me suis souvenu.
Tout ça parce que hier, à propos d'une étonnante rencontre au Montaigu avec 4 jeunes filles un peu particulières, notre ami Alain écrivait:
"Il n'y a que toi pour faire " des rencontres " comme cela !!!"
Ces demoiselles fêtaient très joyeusement l'anniversaire d'une d'entre elles... Nous avons beaucoup échangé... Elles ont souhaité qu'on prenne une photo souvenir. Mais je leur ai promis de ne pas en dire davantage...
Pour revenir au début de mon propos... C'était au cours de l'été dernier...
Sur le camping de Murat dans le Cantal. Lors d'un pot de bienvenue aux nouveaux campeurs.
J'arborais le t-shirt auquel je fais référence en début de récit. Je vois une dame s'approcher, et qui me dit, avec une pointe d'accent néerlandais:
"Joli... Vous êtes allés à Mirecourt? Parce que moi j'y suis allé..."
Et pourquoi Mirecourt? (la cité des luthiers)
http://www.luthiers-mirecourt.com/
Et elle continue son discours, en me disant qu'elle était violoncelliste professionnelle... Que, avec son dessin très sobre, mon tee-shirt lui plaisait beaucoup, et que si je voulais bien le lui vendre...
Et puis aussi, puisque le violoncelle était notre fil conducteur, nous avons forcément évoqué la prestation de Rostropovitch lors de la chute du mur de Berlin..
Quand les arbres s'expriment
Jeudi matin.
La nuit a été quelque peu agitée.
Les gourous de la météo ne s'étaient pas trompés.
Une forte dépression a effectivement pris en écharpe toute la partie Ouest de la France.
Et dans mon petit lit douillet, j'ai pu me féliciter d'être bien au chaud... bercé par le rugissement du vent dans les arbres peuplant le parc voisin de ma maison.
C'est donc maintenant le calme après la tempête... quelques nuages encore affolés semblent courir afin de rattraper leurs devanciers...
Et bien qu'encore un peu présent, Eole offre un léger répit au ciel qui paraît soulagé après tous les tourments qu'il a dû subir.
J'en profite pour aller faire un tour du côté de Gué de Selle, là où il me reste à dénicher une cache posée par mon neveu.
Avant d'emprunter le chemin qui en fait tout le tour, je gare la voiture vers la queue de l'étang.
Témoin de la tourmente passée, le sol est jonché de débris tels que branches mortes, feuilles, morceaux d'écorces...
Et on peut voir un peu partout des arbres qui n'ont pas pu résister à la violence du choc.
Ayant découvert la cache et signé le livret de bord, je retourne à la voiture.
C'est alors que je croise le tracteur conduit par un employé chargé de l'entretien, qui me demande si j'ai vu des arbres en travers du chemin. Ma réponse est négative, mais comme nous nous trouvons près d'une zone particulièrement touchée, il se saisit de sa tronçonneuse et finit d'abattre les troncs brisés.
A partir de cet instant, je vais regarder mon environnement d'une toute autre façon, pour m'apercevoir que, les arbres eux aussi, peuvent témoigner de leurs souffrances.
Tels des "gueules cassées", leurs troncs reflètent de nombreux tourments ayant contrarié leur stature...
Il faut dire aussi que certains évoluent dans un environnement pas toujours favorable...
Inégalité des chances dès la naissance?
Tout comme chez les humains?
Et on est parfois surpris des formes tortueuses offertes en spectacle...
La suite de ma promenade consistera donc à observer de plus près tous les arbres environnants.
Et là encore, je vais pouvoir découvrir des squelettes aux formes tarabiscotées, ou des troncs comportant d'importantes blessures.
Cela ne doit pourtant pas me faire oublier que le spectacle offert par la Nature a de quoi combler même les plus blasés d'entre nous.
Quand mon VTT entre en hibernation...
Juste un mot...
Pour répondre aux nombreuses questions qui m'ont été posées...
J'avais cru, le 16 février, soit un peu plus d'un mois après ma chute... j'avais cru.
J'avais naïvement cru que ce n'était presque plus qu'un mauvais souvenir.
Sauf que le bras s'est mis à gigoter moins facilement.
Sauf que des douleurs sont apparues, plus tenaces, même quand je laissais tout le membre au repos.
Et qu'il m'a fallu consulter à nouveau.
Un ergothérapeute (pas celui qui s'occupe des ergots de coq), non, non, un vrai spécialiste des bonshommes cabossés... ben il a diagnostiqué une capsulite rétractile.
Pour en savoir davantage sur cette cochonnerie...
http://www.nantes-mpr.com/epaule/capsulite_retractile.htm
Mais pour l'instant, mon VTT me fait la gueule.
Lui à qui j'impose une hibernation qu'il n'a pas réclamée.
Et moi, pendant ce temps-là, je me morfonds derrière la baie vitrée que le soleil illumine.
Même pas envie d'aller marcher...