Eoliennes de Trans 1
Ce vendredi 28 octobre, mon smartphone se met soudain à vibrer.
Tiens, je viens de recevoir un SMS.
J'ouvre, et je lis:
Sans me préoccuper de savoir qui est le gentil informateur (j'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'une informatrice), je me saisis prestement de mon appareil à gros zoom, et je saute dans la voiture.
J'arrive au bas de la ruelle, et là... je tombe sur des images saisissantes.
Lorsque le dernier petit bout de pale disparaît après le virage, je remonte vite dans la voiture, et plutôt que de suivre le convoi derrière lequel sont amassées de très nombreuses voitures, je bifurque à droite, direction Champgenêteux, puis à droite encore vers Trans.
Où j'arrive en même temps que le premier camion.
Quelques clichés encore.
C'est alors que je me colle à la file de voitures.
Sortie de Trans avec un salut au soldat de 14/18...
A vitesse réduite, nous progressons, jusqu'à ce que je gare ma voiture à l'entrée d'un chemin.
Et je m'en vais à pied vers le site où les pales seront déchargées.
Alors que j'arrive à la hauteur d'une voiture, une dame s'adresse à moi:
"Vous croyez que c'est vraiment là que ça s'arrête? Parce que moi, je les suis depuis Mayenne... et je commence vraiment à m'impatienter! Si j'avais su qu'elles allaient vers ST Thomas où je me rends, j'aurais emprunté un autre itinéraire, et je serais déjà arrivée!"
Je compatis... Que puis-je faire d'autre?
Quelques clichés encore où vous pourrez admirer le travail des roues orientables sur l'essieu arrière.
Et comme de nombreux curieux m'ont devancé, c'est tout naturellement que nous devisons.
Sur la taille de ces monstres.
Pensez qu'une pale mesure presque 59 mètres, ce qui donne un rotor de 118 mètres.
Un détail que j'ai immédiatement remarqué: tout comme celles des 2 éoliennes "La Roche", ces pales sont munies de peignes destinés à amortir le bruit du souffle.
De place en place, on remarque également de petites protubérances, moins visibles, dont j'ignore la fonction... (piège à couche limite pour diminution du bruit? Autre?)
Et la grosse protubérance au pied de pale est déjà installée, contrairement à ce qui était le cas pour les deux "La Roche" de marque Enercon.
Les machines qui seront installées sur le site sont de marque Vestas. Vous pourrez prendre connaissance de leurs caractéristiques sur le tableau joint.
Fort intéressé par ces transports spéciaux, j'ai alors demandé à l'un des motards de l'escorte s'il pouvait me dire le jour où...
Et fort gentiment, il m'a répondu:
"Jeudi prochain très tôt, on retourne à Rouen; on charge 3 autres pales sur les remorques, et environ aux mêmes heures, nous arriverons chez vous."
Pour ma part, je ne pourrai être présent.
Mais si le coeur vous en dit!
En prime, quelques images du chantier situé à Courcité
Sauvegarde de l'orthographe
Ah, l'orthographe...
Que je vous raconte.
Descendant ce matin dans mon bourg tranquille, je tombe sur une affiche..
Que voici:
Et que dit cette dernière?
Qu'un Evronnais s'est pris de passion pour les vieilles croix,
Et qu'il les sauvegardent!
Ben... lorsque je vois que "monsieur Ouest-France" se prépare à lancer son jeu qui permettra de gagner de nombreux cadeaux, je me dis qu'il serait urgent d'offrir à ceux qui en auraient besoin des petits livres tels que le Bled ou le Bescherelle.
http://bescherelle.com/bescherelle-la-grammaire-pour-tous-9782218952005
Et que par la même occasion, en soient dotés celles et ceux dont le boulot est chargé de faire la pub pour leur journal.
Parce que si l'Evronnais milite pour sauvegarder les croix, moi je milite pour sauvegarder l'orthographe, ou ce qu'il en reste!
Une boîte de Géocaching s'est envolée
Hier soir, j'avais un mail m'indiquant que ma cache au bois du Tay (près de la Chapelle) avait été saccagée.
Le type en question me disant qu'il avait enregistré comme étant découverte (si elle n'est plus là, c'est quand même curieux).
Je lui demande par retour s'il a trouvé des morceaux aux abords de la cachette... sa réponse me revient dans la foulée: négative.
Curieux, curieux... car si on ne trouve aucun indice (papier, morceaux de boîte), on peut tout supposer.
Elle a pu être déposée un peu plus loin, ce qui arrive.
Mais elle a pu être volée... ce qui arrive, hélas!
Un peu en colère, je suis allé immédiatement voir sur place.
Rien!
Les (gros) cailloux sous lesquels elle était planquée ont été repoussés à quelques mètres.
Alors, que faire?
J'y ai longuement réfléchi cette nuit.
Et puis ce matin j'ai préparé une autre boîte.
Je suis retourné au bois du Tay.
J'ai arpenté en long en large et en travers afin de trouver un endroit un peu plus discret.
Tout en ronchonnant, je me suis dit:
"Et merde, si certains sont trop cons, pourquoi est-ce que je me casserais le c..l à entretenir ce que d'autres s'amusent à casser?"
Ma décision était prise: je suis redescendu à la maison... pour supprimer cette cache, qui n'apparaît donc plus sur les cartes de Géocaching.
Désolé également pour Otima53, qui y avait placé un objet voyageur... qui se sera envolé... chez le voleur!
Perdu à jamais.
Quant à son propriétaire allemand, Zogger 86... il voit là s'arrêter brutalement l'aventure de son objet qui totalisait plus de 12.000km.
Mais, me direz-vous, cela fait partie du jeu.
N'empêche que j'ai du mal à digérer.
Comment s'envoyer en l'air
Mon quotidien me réservera toujours de bonnes surprises.
Jugez plutôt!
Le correspondant local fait état d'un accident...
La dame a perdu le contrôle de son véhicule..
Bon, là je suis d'accord... mais c'est la suite qui me fait rire.
La dame a perdu le contrôle de son véhicule.. alors qu'elle était au volant!
Où auriez-vous donc voulu qu'elle se trouvât?
Dans le coffre? Sur le siège arrière?
Voire en dehors du véhicule pour regarder ce dernier évoluer à sa guise...
Non, franchement!
Ou alors, étant donné que cette dame se trouvait près de l'aéroport, n'a-t-elle pas essayé tout bonnement quelques figures de voltige aérienne, du style tonneau ou looping?
Mais faut toujours faire attention à être dans le bon sens afin d'effectuer un atterrissage conventionnel. Et ne pas se poser "en vol dos!"
Peu importe.
Mais avouez tout de même que, pour une septuagénaire, c'était une drôle de façon de "s'envoyer en l'air"!
PS: A moins que cette brave automobiliste ait cru qu'elle se trouvait au volant d'un modèle Terrafugia...
La voiture volante.
Et s'il n'en reste qu'un...
Solius et caméra SJ 4000 Wifi au Montaigu
Il faisait presque grand soleil.
Le vent était très faible.
Et cela faisait longtemps que je n'avais pas utilisé ma petite caméra SJ Cam (SJ4000Wifi)
Je suis allé au Montaigu, j'ai installé l'appareil dans la cabine du motoplaneur Solius...
Mais le soleil assez bas sur l'horizon a généré du contre-jour.
Dommage.
Et après un très (trop?) rapide montage via Windows Movie Maker... voici ce que ça donne.
Sur Dailymotion
Sur Youtube
Le virage et la brume
Ce matin, le soleil semblait vouloir pointer le bout de son nez.
Mais timidement.
Oh... c'est pas ça qui va m'arrêter. D'autant plus que, poussé par la curiosité de savoir pourquoi la route entre Bais et Evron est coupée, il me semblait plus raisonnable d'y aller voir à VTT.
Et c'est parti pour l'escalade du col du mont Rochard...
Je passe la bosse, et juste au-dessous... je trouve du gros matériel qui barre la route.
Mais c'est "MON" virage!
Celui dans lequel je me suis ratatiné en ce funeste jour du 13 janvier 2016! Celui qui a provoqué une chute dont mon bras gauche souffre encore.
Quelques clichés, et je fais demi-tour, parce que la route est vraiment impraticable, labourée qu'elle est... jusqu'à la terre.
J'entame donc la descente, pour tourner à gauche en direction de la Basse Beucherie.
Au loin, les éoliennes jouent avec les paquets de brume... tantôt on ne leur voit que la tête, tantôt on ne leur voit que le pied...
Autre virage à gauche, pour m'engouffrer dans le chemin qui me conduira au pied du Montaigu.
Par endroits, le sol est littéralement couvert de bogues abandonnées par les nombreux châtaigniers. Des sortes de petits hérissons.
Plus loin, des feuilles aux couleurs d'automne forment comme un patchwork. Ou bien du pointillisme...
Mais le "danger" vient plutôt d'en-haut. Pensez! Toutes ces ronces qui pendouillent et qui griffent le casque lorsque je baisse la tête pour les franchir...
Et ma virée se poursuit dans ces chemins creux très particuliers qui nous enveloppent tels des tunnels.
Je sors enfin du boyau végétal... là où, à défaut de regarder des trains, des vaches regardent passer... les vététistes!
Je décide alors de monter jusqu'à la chapelle... où, sous l'attaque de plus en plus agressive de la brume, la vue diminue progressivement.
Encore un cliché histoire de s'amuser un peu...
Et puis c'est la descente... calme, en prenant bien son temps. Séquence "dégustation"!
Lorsque soudain, sur ma droite, j'aperçois une biche qui se met à courir en parallèle. Avant qu'elle ne bifurque brusquement à droite vers un fourré, j'ai le temps de la suivre ainsi pendant 200 mètres environ. Ses sabots claquent en cadence sur la terre meuble.
Et là, je regrette amèrement de ne pas avoir installé une caméra qui filmerait mon environnement... Tant pis, j'ai quand même conservé en mémoire d'élégantes images.
Retour au bercail, pour une sortie somme toute assez courte, mais pourtant pleine de "clichés".
Et moins d'une heure après... il se mettait à pleuvoir!
La demoiselle...
Hier était un dimanche ordinaire.
Un de ceux où brille le soleil.
Un de ceux pour lesquels j'éprouve une attirance toute particulière qui me conduit forcément au Montaigu.
Hop, je charge un motoplaneur dans la voiture, et je vais me poster sur la route face Nord.
Au loin, quelques éoliennes meuvent paresseusement leurs pales... et comme ce faible vent ne me propose pas une orientation correcte, je le juge inexploitable.
Je décide alors de filer vers le parking.
Là, un curieux spectacle m'attend. En plusieurs "actes".
Je vais d'abord voir défiler plusieurs "paquets" de véhicules aux chevrons.
Chacun d'eux est composé de sept à huit véhicules. Qui arrivent espacés d'une dizaine de minutes. Et qui repartent après avoir fait le point.
En m'approchant de leurs occupants, j'apprends qu'ils sont tous issus de l'Ille et Vilaine, et qu'ils participent à un Rallye...
En attendant le groupe qui va suivre, je m'installe sur un banc, face à la plaine d'Evron.
C'est alors que je vois arriver une jolie demoiselle.
Taille fine, maquillage impeccable. Un corps de rêve.
Elle prend place à côté de moi.
Mais elle n'est guère bavarde.
Je me dis toutefois qu'il serait sympa que j'en garde un petit souvenir.
Je retourne vite fait à la voiture afin d'en extraire mon fidèle numérique. En espérant qu'elle ne disparaisse pas aussi vite qu'elle était venue... Pouvu qu'elle attende!
Et là, comme un goujat, sans même lui demander la permission, je photographie.
Elle ne bronche pas.
Je m'approchhe encore un petit peu.
Elle se déplace de quelques centimètres.
Sans doute pour me faire comprendre que...
Encore un peu plus près... et clic... un cliché supplémentaire dans la boîte.
Encore un peu plus près.
Mais cette fois, la demoiselle juge que c'en est trop.
Elle quitte alors précipitemment le banc, me laissant seul comme un vieux schnock avec mon numérique dans les mains...
Et tout de même quelques photos en guise de souvenir.
Mais dans la mesure où j'aime bien partager les "belles choses", je me propose de vous offrir quelques vues de "ma" demoiselle...
Vous attendiez-vous à un tel dénouement?
Qu'aviez-vous imaginé lorsque j'ai évoqué cette "demoiselle"?
C'est pourtant ainsi que l'on surnomme parfois un certain nombre d'insectes s'apparentant aux libellules.
Sauf que la mienne, et après recherches sur le Net, j'ai pu l'identifier.
Il s'agirait d'une corduliidae, qui ne replie pas ses ailes le long du corps lorsqu'elle est au repos.
Caractéristique également avec ses petites taches au bout des ailes...
Si vous souhaitez en savoir davantage sur cette magnifique créature... tapez cordulidae dans un moteur de recherche...
Mais ne vous égarez tout de même pas à propos des différentes "demoiselles"!
Je ne peux en aucun cas être responsable de vos divagations....
Vive la politique!
“Le seul souci des politiciens est de se différencier les uns des autres pour attirer l’attention des médias. Ils s’insultent, parlent de leurs adversaires en termes méprisants.
J’ai ressenti de la stupeur, de l’indignation.
Ce fut une amère découverte. »
Manuela CARMENA, Maire de Madrid



























