Géocaching en forêt de Bellebranche
Mercredi 13h15... Mon smartphone sonne... C'est mon ami Félix qui me propose d'aller faire un tour en forêt de Bellebranche.
Dans la mesure où mon emploi du temps est suffisamment élastique, je le rejoins à Evron et nous mettons cap au Sud.
Arrêt près du plan d'eau dit de Curecy, et nous entamons la boucle dans le sens anti-horaire. Pour découvrir la cache N°2, qui s'avère être particulièrement ingénieuse.
Nous enchaînons avec la 3... dont l'indice est bien à l'abri... avec cette photo spoiler:
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Il nous faudra effectuer nombre de contorsions pour enfin découvrir cette fichue boîte vraiment fort bien à l'abri.
Avec la 4, c'est cuicui... Et c'est en sortant d'un petit chemin que nous croisons 4 personnes... Avec lesquelles nous entamons la causette...
"Vous marchez?
- Si on peut dire. En fait nous pratiquons le géocaching..."
Moyennant quoi, il nous faudra expliquer,,,
Et tout en marchant, nous approchons de la cache N°5, avec un gros arbre comme spoiler, et cet indice: "Levez les yeux"
Six paires d'yeux s'affairent donc à détailler le moindre détail, quand Maïwenn propose: "On dirait qu'il y a une boîte, là!"
Elle a raison. Et immédiatement, elle suggère de grimper! Son grand-père lui fait alors la courte échelle. Et nous récupérons le logbook que nous remplissons avec soin.
Suite à la remarque de la fillette: "Ah ben on continue, c'est trop bien!", nos accompagnateurs décident de modifier leur balade, de façon à poursuivre les découvertes.
La grand-mère nous questionne afin de prendre le maximum de renseignements. Quant aux deux gamins, ils se piquent au jeu, demandant à combien de mètres se trouve la prochaine cache, revenant vers mon smartphone pour détailler la photo spoiler, observer les arbres qui pourraient correspondre à l'indice.
Et nous progressons ainsi de cache en cache... faisant en sorte de ne pas avoir trouvé, et laisser aux deux enfants le plaisir de débusquer "le trésor". Je revois encore le regard épanoui d'Edgar (4 ans) lorsqu'il a mis la main sur un hérisson, un escargot ou un reptile!
Mais ses petites jambes commencent à montrer des signes de fatigue...
Arrive le moment où l'on trouve la letterbox, et son tampon.
Et comme nous avons pris la précaution de noter tous les indices permettant d'accéder à la cache bonus, nous voici à quatre pattes dans l'herbe en train d'effectuer des calculs, avec l'aide de Maïwenn, bien sûr!
Mais dans la mesure où nous avons cheminé en tenant compte des petites jambes d'Edgar, nous n'aurons que le temps de nous rendre à la bonus, que nous laisserons découvrir par papy et sa petite-fille.
Tout au long du périple, les grands-parents ont pris de nombreux clichés... Et j'aurais bien voulu être petite souris pour assister au débriefing des gamins après leur retour à la maison familiale!
Les parents ont dû être submergés!
La carte ci-dessus montre les caches trouvées (en jaune). Il nous restera donc à finir ce circuit, avec les 6 caches situées de l'autre côté de la route.
Juste avant de conclure: heureusement que nous avions enregistré les caches avant notre départ, car Félix et moi étions la plupart du temps sans réseau! Il nous a fallu attendre jeudi matin pour comprendre ce qui semble être à l'origine de cette déficience. Une antenne apparemment victime de malveillance du côté de Changé!
Quel bilan pouvons-nous tirer de cette sortie?
Remercier tout d'abord Carreth, le poseur, pour la qualité et la diversité de ses caches.
Et nous réjouir d'avoir partagé de bien jolis moments avec deux gamins et leurs grands-parents qui nous ont semblé "vaccinés"!
Cela fait aussi partie des joies que peut procurer le géocaching!
Safari photos
Je suis parti avec le simple objectif de me rendre au plan d'eau de Bais. Sachant qu'hier, des membres de la société locale supervisés par la Fédération de Pêche 53 avaient procédé à sa vidange, avec transfert des poissons vers l'étang de la Fenderie.
Et comme le soleil pointait le bout de son nez... j'ai décidé de filer plus loin. Côte de la Beslière, avec vue sur le dôme du château de Montesson.
Et le Montaigu, où je croise mon voisin Dominique ainsi que Erick, venus encadrer les jeunes de la section VTT du club d'Evron.
Après quoi je file vers la chapelle... pour admirer le panorama, qui porte vers Mézangers et Neau...
Et plus vers la droite... Jublains puis Mayenne.
Et encore un peu à droite, Hambers, ses éoliennes, avec tout au fond les collines d'Hardanges.
En redescendant vers le parking, quelques contre-jours...
Et j'entame la descente vers Hambers, commune dotée d'un coquet plan d'eau.
Il est donc évident que je vais passer devant le château de Montesson, aperçu au début de ma virée...
Et retour à la case départ avec 16km de plus à mon compteur...
Tant que je peux pédaler, n'est-ce pas? Mon toubib affirme que c'est bon tout à la fois pour la santé physique et la santé morale.
Alors, si c'est lui qui le dit!
Plan d'eau de Bais et aménagement du cours de l'Aron
Cela fait déjà un certain temps que des travaux sont dans les tuyaux...
D'après ce que j'en sais, il est question de modifier le cours de l'Aron qui passe actuellement entre le terrain de foot et le plan d'eau.
Suite aux travaux, il coulera à droite.
Pour ce faire, il est apparemment nécessaire de procéder à la vidange.
Ayant appris que l'on devait récupérer les poissons vendredi 21 octobre 2022 afin de les transférer vers la Fenderie, je me suis rendu sur place où j'ai pu constater que le niveau était réellement bas...
Les berges étant découvertes, il est possible de se rendre compte à quel point elles sont endommagées.
Seuls les endroits ayant bénéficié d'un enrochement ont tenu le coup...
Les racines des arbres n'ont pas réussi à maintenir la chaussée, qui s'effondre par endroits...
Contrairement aux découvertes réalisées lors des écourues de la Mayenne, je n'ai pu apercevoir ni vélo, ni caddie, ni autre encombrant que certains pêchent avec des aimants très puissants.
Par contre j'ai découvert quelques grosses moules d'eau douce... pas vraiment gustatives comme le signale l'article ci-dessous.
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L'anodonte ou moule d'eau douce, hôte discret des étangs
L'anodonte ou Anodonta Grandis est la plus grosse moule de toutes nos eaux douces françaises et comme tout homme se doit de rendre hommage aux grosses moules voilà un article tout trouvé. Reston...
http://esoxiste.com/ichtiologie-nature/nature-et-biologie-aquatique/la-moule-deau-douce-anodonte/
Quoi qu'il en soit, si j'en ai l'opportunité, j'irai assister à la pêche prévue prochainement... Cela me permettra de savoir quels types de poissons peuplent cet étang.
PS: suite à la parution de l'article ci-dessus, je viens d'être contacté par la mairie de Bais, me signifiant qu'un arrêté municipal avait été promulgué en date du 10/10/22, interdisant toute circulation autour du plan d'eau de jeudi 18h à vendredi 18h... Voir fichier ci-dessous.
"Les infractions au présent arrêté..." "Procès verbaux"
Qu'on se le dise!
Ultimate Jamara
Cela faisait un bon moment que ce très joli modèle était suspendu au plafond de mon atelier.
J'en ai "hérité" en 2017 suite au décès de mon grand ami JiPé, qui nous a quittés beaucoup trop tôt.
Est-ce l'un des raisons pour lesquelles je n'ai jamais voulu le mettre en vol, voulant ainsi préserver la mémoire de son ex-propriétaire, lui qui disait toujours "T'occupe!" Il faut bien avouer qu'il avait souvent une solution lorsqu'un problème survenait!
Toujours est-il qu'à force d'admirer ce biplan... j'ai fini par lui installer un récepteur, un accu... Et je me suis mis à la recherche de sa notice, que j'ai fini par retrouver dans mon abondant stock de documents! Y compris la page imprimée issue de "Le bon coin" sur laquelle était parue l'annonce! Modèle que JiPé avait sans doute acquis par cet intermédiaire, équipé avec Moteur Protronik 2210 et une hélice APC E 8x6.
Et, comme vous pourrez le constater en visionnant les clichés, modèle en parfait état!
C'est donc à partir de cette notice j'ai pu récupérer les données du petit biplan.
Envergure | 765mm | |
Longueur | 770mm | |
Surface | 19.8dm² | |
Masse annoncée | 800 g | |
Masse obtenue | 670 g |
Centrage à 46mm de la pointe aile supérieure. (N'est-ce pas trop avant?)
Débattements
- - ailerons et profondeur 20° avec 25% d'exponentiel
- - direction 30° et 30% d'exponentiel
Pas têtu, je me suis mis en devoir d'appliquer les conseils prodigués par Jamara... on affinera si nécessaire à l'usage.
Et je n'ai surtout pas oublié de faire appel à mon pote Lagapette qui a suivi mes tribulations avec grand intérêt. Lui dont l'expérience en matière d'aéromodélisme commence à être très substantielle! Depuis le temps qu'il me suit...
Et maintenant? Il ne me reste plus qu'à attendre une météo favorable afin d'envoyer en l'air ce charmant biplan. Sachant que j'obtiens une masse inférieure à celle annoncée, cela devrait le faire!
A suivre
Haltes en gare de Loupfougères, Hardanges, La Chapelle au Riboul
Cela fait quelque temps que je n'ai rien publié sur mon blog... Et je dois "encaisser" des remarques amicales qui me le rappellent avec une certaine envie de la part de mes interlocuteurs.
Alors? Mais c'est qu'on ne trouve pas forcément matière à rédiger, voyons!
Disons qu'aujourd'hui, après avoir effectué une jolie séance de vol au Montaigu en matinée,
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j'ai décidé d'enfourcher mon fier coursier en début d'après-midi.
Et je suis parti en direction de Champgenêteux, pour atteindre l'ancienne voie ferrée à Loupfougères.
Cette portion s'avère très intéressante, car elle est en légère descente durant quelques kilomètres. Pédalage "light".
Face à la borne "20", je m'arrête afin de boire, et faire une photo...
Mais j'ai à peine remis mon numérique dans sa sacoche que deux biches détalent devant moi. Le temps de... Trop tard!
Un peu plus loin, c'est un écureuil qui débouche de la droite, se cache derrière un tronc. Réapparaît de l'autre côté.. Le temps de... Trop tard! Une fois encore!
Par endroits le sol est jonché de feuilles, mais également de châtaignes... dont les bogues me font penser à des hérissons!
Mais ce que je redoute le plus, ce sont les fichus glands. On dirait se déplacer sur des roulements à billes. Ils croustillent sous les pneus, quand ils ne partent comme des fusées lorsqu'ils sont pincés. Tout ça en émettant un bruit très caractéristique.
Poursuivant mon chemin, je m'approche du centre équestre de la Chapelle au Riboul. Très fréquenté par des scolaires en ce mercredi après-midi.
Et j'atteins enfin la gare, qui se dissimile derrière une haie très fournie. Source d'inspiration pour un artiste local sans doute.
C'est là que je quitte la voie verte, pour franchir l'Aron, et filer vers le bois du Tay, au prix d'une longue grimpette.
Arrêt à la fontaine, et (re)lecture de l'hommage à Jean-Louis Bernard, qui fut personnage fort pittoresque...
Je repars en longeant le bois sur la droite, pour arriver à Montpion... et faire une halte au pied d'une éolienne, alors que passe tout là-haut un quadri-réacteur, non handicapé par les restrictions de carburant!
Je franchis la route Bais Mayenne, et là... je tombe en plein chantier d'un élagage réalisé par les employés de la communauté de communes. Des branches partout, qui s'emmêlent dans les rayons, dans le dérailleur, me dérèglant l'aimant chargé de piloter le compteur. Si bien que je finis par faire demi-tour. Ah, je sais, il s'agit là du prix à payer si on veut bénéficier de chemins très bien entretenus. J'ai tout simplement mal choisi mon jour!
Si bien que je me retrouve sur la route goudronnée, beaucoup plus tôt que prévu...
Arrivée à Hambers, en passant par la rue des sports... puis le coquet plan d'eau.
Réapprovisionnement en eau de mon bidon, et j'attaque la côte qui mène au foyer des Bleuets, suivie d'une longue descente vers Marche.
Forcément, je dois m'arrêter au château de Montesson, pour engranger encore quelques clichés, avec du premier plan indédit!
Ré-enfourchant mon VTT, je me dirige vers le plan d'eau de Bais, où je constate que son niveau a fortement baissé. Serait-ce en prévision des travaux envisagés afin de "replacer" l'Aron dans son lit d'origine?
Pour conclure...
Avant de partir, j'avais utilisé visugpx afin de savoir si mon parcours resterait dans les limites de mes capacités physiques; et je dois reconnaître que je n'ai pas trop mal visé.
A savoir que j'ai parcouru environ 35km... sans toutefois franchir "les monts qui bornent cet état" (La Fontaine, Le Chat, le Cochet et le Souriceau)
Restons modeste, mais ceux qui connaissent le coin savent que le Mont Rochard ou le Montaigu offrent de jolis terrains de jeu!
Ce qui fait tout le charme de notre région, n'est-ce pas?
A la prochaine!
Institution Les Sarments
Courant mars 2022, l'hebdomadaire "Courrier de la Mayenne" avait annoncé à grand renfort de trompettes l'ouverture dans notre commune d'un "établissement scolaire pas comme les autres."
https://bernardino.over-blog.net/2022/03/nouvelle-ecole-a-bais.html
Les semaines ont passé, et le 1er septembre jour de rentrée, on n'a rien vu.
Pas davantage que le 8, ou le 15...
Mais là, c'était sûr, le 22, on allait voir ce qu'on allait voir, avec 17 élèves inscrits.
Et alors? Ben... on n'a rien vu!
Pas un chat dans la cour de cette ancienne école publique, érigée en 1905 par la République qui souhaitait asseoir son autorité vis à vis de l'Eglise.
Rien de rien!
A ce propos:
"France Bleu Mayenne a tenté de joindre et la direction de cette école, en vain, et a contacté la maire de Bais qui ne souhaite plus s'exprimer sur ce sujet. La rentrée dans cet établissement est donc reportée sine die, impossible de savoir pour l'instant si l'institution Les Sarments a prévu un calendrier d'ouverture."
Toujours est-il que dans le village, j'ai rencontré plein de gens qui, pour des motifs très divers, ne cachent pas leur satisfaction face à cette non-ouverture, y compris les membres de différentes associations locales qui ont dû accepter plusieurs contraintes afin de permettre aux Sarments d'occuper une partie du centre culturel Raoul Couzin.
Avec ce leitmotiv: "On accepte mal de devoir nous serrer la ceinture en faveur de gens qui n'habitent pas la commune!"
Il fallait que ce soit dit.
Et puis... en fin de matinée j'ai rencontré une dame, habituellement plutôt timide et réservée, qui m'a confié quelques propos bien sentis. Me disant:
" Vous savez bien que mon mari et moi allons tous les dimanches à la messe.
Mais, car je ne souhaite absolument pas qu'on m'assimile à ce mouvement, notre catholicisme n'a rien à voir avec celui de ces gens-là. Le nôtre est fait de tolérance et d'égards vis à vis des autres. Quant à l'hypocrisie affichée par les responsables de cette institution... je préfère ne pas m'étendre sur le sujet. Et je me félicite que cette école n'ouvre pas, ni ici, ni ailleurs!"
La messe serait-elle dite ?
Ite, missa est...
MISE A JOUR
Voir article Ouest France ci-dessous
L'école a effectivement ouvert le 26 septembre.
De l'eau, de la boue, et peu de caches
Mercredi 7 septembre 2022.
La nuit a été mouvementée, particulièrement autour de Montpellier, avec des cumuls de pluie impressionnants.
Mais ce matin, la météo semble nous accorder une trêve.
J’en profite pour enfourcher mon fier coursier, direction l’abbaye de Valmagne.
Où je n’ai aucune difficulté pour trouver la première cache que je visais. Sauf qu’elle se trouvait au pied d’un platane, au milieu d’un tas d’immondices. Fallait avoir envie de se la faire.
Puis je prends la direction du domaine de Bessilles, en faisant un léger crochet vers une boîte située au bas d’une vigne… Mais pour y accéder… les pluies de la nuit ont opéré un joli boulot.
Je décide de ne pas aller plus avant, le retour vers la route sera cependant plus que laborieux !
Je fais une pause à l’entrée du chemin qui mène au mas Sainte Marie.
Quand, juché sur un petit tracteur, un viticulteur s’arrête à ma hauteur, ouvre sa cabine, et me propose de remonter avec lui afin que je puisse doucher mon VTT !
Super sympa, le bonhomme.
Arrivé au domaine de Bessilles, je cherche une nouvelle cache, sans résultat. Je m’en vais voir l’hôtesse du point vélo… qui me dit que cette cache a la fâcheuse manie de disparaître.
Elle me propose alors de rendre visite à une autre boîte, située sur le domaine ; mais il faut faire un peu d’escalade ! Non merci, j’ai déjà assez souffert.
On observe ensemble la carte des circuits vélos, et elle me conseille de suivre l’itinéraire A1 afin de rejoindre Mèze.
Circuit qui peut me conduire tout près du parc des Dinosaures. Deux caches possibles...
Léger crochet. Traversée de flaques et de grandes mares de boue, encore et encore…
Tout ça pour me rendre compte que le parc est fermé !
C’est bien ma veine !
Devant le constat d’un énième échec, je décide de rentrer, non sans passer par la station de lavage « Eléphant Bleu »
Et au moment où je la quitte, je vois arriver deux vététistes aux roues bien crottées ! Y’a pas que moi !
Bilan des courses : presque 24 km, une seule cache trouvée, une grosse déception alliée à une fatigue physique évidente.
On essaiera de faire mieux la prochaine fois !
La Nature a déjà revêtu ses habits de l'automne
Cela faisait longtemps...
Et mon VTT électrique semblait faire la gueule à chaque fois que je passais près de lui.
Mais il avait fait chaud, très chaud, au cours de ce mois d'août.
Puis je suis parti du côté d'Erquy, sans vélo..
Puis les orages sont arrivés...
Mais aujourd'hui, j'ai jugé qu'il était envisageable d'enfourcher mon cheval à électrons.
Je suis donc parti vers un circuit que je connais bien, et qui correspond (encore?) à mes aptitudes.
Ascension de la côte vers le Rochard, descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le "radar" me crédite d'un glorieux 43km/h
Puis j'emprunte la voie de liaison vers l'étang de Gué de Selle.
Où, très bizarrement, je rencontre peu de monde. Est-ce dû à l'interdiction affichée de ne pas pénétrer dans les bois. Mais les allées principales sont pourtant autorisées. Personne non plus à la baignade.
Je quitte le plan d'eau... passage devant le manoir de la Haute Coudrière... pour m'arrêter à l'entrée d'un champ dont les tournesols me séduisaient, lorsqu'ils étaient en fleurs. Mais le spectacle est aujourd'hui nettement moins pittoresque. J'en profite cependant pour chiper une grosse "assiette" pleine de graines noires.
A Chellé, c'est une bignone qui attire mon regard.
Et puis j'envisage d'emprunter un petit chemin qui me conduira au Montaigu en évitant la dure côte de la Mare.
Gravissant enfin le sentier qui mène à la chapelle, j'aperçois une femme menant un attelage dont le rôle est d'éradiquer les fougères. Bon courage!!!🙄
Au second sommet de mon périple, je prends le temps d'admirer le paysage... ainsi que les fougères, qui ont pour la plupart déjà revêtu leurs habits d'automne.
Après une longue pause, je redescends pour emprunter le chemin qui me ramènera à Bais via le carrefour des pommiers.
Là encore... cela sent trop tôt l'automne...
Débouchant à la Bellière, je fais une halte afin de profiter du panorama.
J'entre dans Bais... Avenue Albert Chauveau, la piscine, bien fréquentée. Tour du plan d'eau, désert; et retour à la case départ.
Dans la mesure où l'application habituellement utilisée n'a pas voulu coopérer, (Strava) j'avais mis en route une autre appli nommée Geo Tracker, qui semble fonctionner même en l'absence de réseau.
J'ai ainsi pu exporter le fichier au format GPX... exploitable, et à propos duquel je vous livre quelques copies d'écran.
Bilan des courses:
33.110km en à peine trois heures, mais je n'ai pas utilisé la fonction "pause" lors de mes arrêts.
A la prochaine!
En prime, la vidéo obtenue grâce à l'appli Relive:
Publié depuis Overblog
Aujourd'hui, c'est le vinhoute.
Il paraît que ça va être ma fête.
Mais imaginons qu'elle ne soit pas réussie,
Ce serait donc une défête!
Et comme je n'ai pas envie de me percher au faîte d'un arbre pour trôner tel un coq hardi...
Cela m'évitera une descente plus ou moins parfaite dont vous auriez pu vous gausser.
Au fait, saviez-vous qu'on représente souvent saint Bernard avec un chien portant tonnelet?
Réputation sans doute surfaite, comme disait une sous-préfète de mes amies.
Quoi qu'il en soit, faites comme moi.
Et ne soyez pas défaitiste.
Levez votre verre, à la santé de tous les saints.
Y compris sainte Parfaite!
(sachant que la perfection n'est pas de ce monde!)
Les châteaux de la Loire vus du ciel
Mon ami Félix m'avait déjà invité à partager son survol de la baie de Saint Brieuc.
Cette fois, l'objectif était "châteaux de la Loire".
Nous avions rendez vous sur l'aéroport du Mans, où nous attendait Didier, bien décidé à nous promener aux commandes d'un Cessna 172...
Décollage vers 14h30... et survol de la piste des 24h du Mans, du stade MMArena, ainsi que de la Rotonde.
Puis, le désolant spectacle "offert" par l'un des nombreux incendies qui ont fait rage en cet été 2022... et vous verrez un peu plus loin dans mon reportage! Sans compter les dégâts causés par la grêle... (voir fin de reportage)
Encore quelques minutes, et nous voyons apparaître nos premiers châteaux.
Et puis quelques figures géométriques dans un champ de céréales...
Passage aux abords de l'aérodrome de Blois... où nous apercevons un avion qui décolle.
Pour survoler Blois... et la Loire au débit très très réservé!
Un peu plus loin, l'une des stars incontournables... Chambord, dont nous faisons le tour.
Un autre château, avec de magnifiques jardins.
Et Cheverny, connu des tintinophiles... car il a servi de modèle à Hergé sous le nom de château de Moulinsart.
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Un peu plus loin, Chaumont sur Loire...
Et puis un autre avec ses magnifiques jardins, le château d'Ussé.
Quand arrive une autre star, j'ai nommé Chenonceau!
Celui qui vient? Villandry il me semble.
Encore quelques battements d'aile et nous survolons Langeais.
Azay le Rideau, autre star parmi les stars.
Et puis un peu plus loin, Chinon...
Un petit tour, et direction Fontevraud, son abbaye royale, tout aussi majestueuse vue du ciel...
Quelques encablures plus loin et nous sommes à Montsoreau...
Descendant encore un peu le cours de la Loire, nous voici à Saumur.
Casque sur les oreilles, nous sommes informés quant à la position des autres aéronefs... dont certains signalent un important incendie du côté d'Ancenis. Quelques minutes plus tard, nous apprenons qu'un avion de style tracker va décoller pour pulvériser du produit retardant... Les contrôleurs aériens demandent de bien vouloir laisser place aux pompiers du ciel...
Encore quelques curiosités...
Avant de survoler le château du Lude.
Cette fois, il ne s'agit plus d'un château, mais nous découvrons le site archéologique d'Aubigné Racan
Autre château très particulier, puisque cette rotonde ferroviaire de Montabon est l'un des rares vestiges de la locomotion à vapeur.
Nous n'avons pas vu le temps passer, mais Didier a fini par mettre le cap sur Le Mans... et par radio, nous apprenons qu'il faudra se montrer prudent en raison d'une activité vol à voile... En témoigne ce planeur effectuant d'élégantes spirales dans un thermique.
A ce propos, il me faut signaler que l'air surchauffé n'était pas très calme... et que nous avons été un peu secoués durant le voyage. Mais rien d'insupportable!...
Prise de terrain...
Atterrissage que l'on peut qualifier de kiss landing... nettement plus doux que celui effectué par un pilote britannique juste derrière nous. Qui devait avoir appris à piloter au pays des kangourous!
Roulage jusqu'aux hangars... et le vol s'achève après 2 heures et demie... qui nous ont paru nettement plus courtes!
Vous voudrez bien m'excuser de ne pas avoir mentionné tous les châteaux survolés... mon reportage déjà fort long risque de vous être indigeste!
Mais je me dois de remercier mon ami Félix pour son "hospitalité... ainsi que Didier, pilote expérimenté s'il en est, très au courant de ce qu'il survole, et toujours prêt à répondre à nos questions.
Et comme il semble content des passagers que nous sommes, il a glissé subrepticement des idées pour un futur vol...
Qui sait?