Souvenirs en rapport avec la ville de Mèze
J'ai adressé un courriel à la Mairie, et en retour, j'ai reçu une réponse du service patrimoine. Avec quelques détails que j'ai pu apprécier. (Merci à Guy Bastide)
Et puis sur ma lancée, j'ai éprouvé le besoin de me remémorer encore quelques autres souvenirs.
La montée et la descente de l'esplanade, au soir, à la fraîche.
Le dimanche matin où mon oncle achetait son journal, le traditionnel billet de la loterie nationale (ce qui lui permit un jour de dégoter un gros lot), esplanade où, entre hommes, nous dégustions notre "apéro" à la terrasse du "Commerce". Pour moi, c'était une limonade ou une grenadine!
Et puis la nuit tombée, le spectacle du long cordon lumineux d'un train qui cheminait de l'autre côté de l'étang, sur le lido en face du port... et dont nous pouvions entendre le grondement sur les rails, lorsque le vent était "marin".
Le port des barques. Puis les parcs (huîtres et moules) Et sur l'horizon, le mont Saint-Clair de Sète
C'était l'époque où de nombreux chats maigrichons zonaient dans les rues étroites de la vieille ville... se chamaillant pour une tête de poisson...
Je dégustais les délicieuses odeurs qui embaumaient les rues avant les repas.
Contraste avec la tinette... moins agréable du point de vue olfactif!
J'adorais le port, avec ses "pointus" et les moteurs rétifs qu'il fallait démarrer à la manivelle.
Ou encore les magasins des pinardiers sur le quai, où stationnaient des wagons prêts à convoyer la production locale. Et cette agréable odeur de fleur de vin.
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"Magasins" actuellement transformés en restaurants!
Ah... lorsque j'évoque Mèze, ce sont encore mille souvenirs toujours très présents dans ma mémoire!
Tels que les palabres en "patois" lorsque les "anciens" échangeaient à haute voix en occitan! On pouvait même penser qu'ils s'engueulaient!
Et puis la langue espagnole, très présente...
Lorsque la télé est arrivée, je me suis amusé de voir certaines personnes s'asseoir dans la rue afin de bénéficier des programmes de la premier chaîne... au travers des fenêtres grillagées qui protégeaient des moustiques omniprésents! Tout ça en quadriphonie, voire plus!
Et puis est arrivée la deuxième chaîne, bousculant les habitudes en raison d'une cacophonie indescriptible.
Chacun s'est alors isolé chez soi... et les rassemblements sur l'esplanade ont connu un immense déclin!
Mais il est resté le boeuf, le chevalet, les joutes languedociennes, le tambourin, la "plagette"😉...
Puisque j'ai démarré mon "papier" avec l'étude(?) des noms de lieux mézois... moi qui habite en Mayenne, avec pour chef-lieu Laval, je suis curieux de savoir quelle est l'origine du chemin de Laval justement!
Si vous avez des pistes! Ou d'autres souvenirs à partager...
J'ai reçu:
Chemin de Laval: Cadastré déjà en 1812, ce lieu- dit jadis en friche est une dépression au milieu de la plaine littorale traversée par un ruisseau où l’on faisait autrefois rouir le chanvre- Toponyme très répandu sous la forme LAVAL…L’écriture la plus judicieuse serait celle ou l’article VAL est détachée du substantif. Le VAL correspond à la situation géographique….Aujourd’hui, lieu urbanisé.
Vous en souhaitant bonne réception
Guy BASTIDE
Mini planeur Lidl... Maxi plaisir Bernard
Dans un billet précédent, j'ai eu l'occasion de vous présenter ce jouet destiné aux enfants. Commercialisé chez Lidl pour la somme astronomique de 7.99€
https://bernardino.over-blog.net/2020/06/planeur-lidl.html
La première version a été équipée en planeur pur.
Pour la seconde... j'ai décidé de lui greffer un moteur destiné aux petits quadricoptères: DongXingWei D1806 2280KV ou RacerstarBR 1806.
Ce "gadget" ne pèse que 20 grammes, mais son accouplement avec mon premier Lidl s'est avéré être un pur bonheur, à tel point que mon planeur N°1 a vu lui aussi un moteur arriver dans son nez.
Il faut tout de même que je vous précise un détail: soucieux de limiter la traînée aérodynamique engendrée par une hélice qui tourne en roue libre (surtout si on n'a pas programmé le frein sur le contrôleur!), j'ai voulu optimiser... en adoptant un système avec des pales repliables. Sauf que la Graupner grise 6x3 s'est détachée en vol, et que je n'ai pu la retrouver.
Au début de mes essais, j'avais un accu LIPO 500mA en deux éléments. Mon modèle grimpait, certes... mais je trouvais que ça manquait de pêche. Et j'ai troqué le 2 contre un 3 éléments.
C'est à partir de ce moment que mes ennuis ont commencé! Car mes pales fabriquées avec une imprimante 3D ne résistaient pas au déséquilibre de la mise en rotation. J'ai ainsi éclaté plusieurs hélices en vol, avec parfois arrachement du moteur, lequel pendouillait au bout de ses trois fils. Le centrage n'étant pas modifié... je pouvais atterrir sans trop de problèmes.
Il m'a fallu repenser tout ça, et envisager des hélices "classiques"
La première à me tomber sous la main fut une GWS 50x43
C'était nettement mieux que mes foireuses repliables.
Puis en fouinant dans mes tiroirs, j'ai déniché une Graupner noire 55x43.
A vrai dire, c'est celle que je préfère, à la fois pour son rendement et son silence de fonctionnement.
Je me retrouve donc actuellement avec deux modèles très légèrement différents quant à la mise en oeuvre de l'incidence intégrale.
Et curieusement, c'est le plus "lourd" (326g contre 274g) qui me donne le max de satisfaction. (déco violette)
Il pénètre mieux, est moins sensible aux turbulences... en fait il se montre nettement plus joueur que l'autre. Avec une différence toutefois minime, convenons-en!
Mes petits zoizos décollent sur une pichenette... et moteur plein pot, ils montent à la verticale. Dix secondes de moteur suffisent... sinon on risque de ne plus voir la bestiole. On peut ensuite entamer le plané, qui n'a rien de ridicule... hein Stéphane?
On peut aussi entamer tout un tas de cabrioles, dont le tonneau qui passe les doigts dans le nez... enchaînement possible d'un série.
La boucle? Il ne faut pas la vouloir trop grande au plané parce qu'on ne peut guère emmagasiner d'énergie cinétique. Mais au moteur, elle peut s'avérer très ample.
Le vol dos? Avec le planeur pur, c'était possible, en poussant au manche de façon non négligeable. Bizarrement, depuis que j'ai installé les moteurs, le nez s'enfonce comme un malade, obligeant à remettre le moteur en marche, et là, on peut même sortir par une demi-boucle inverse! Le centrage ne semble pas avoir bougé pourtant...
L'atterrissage? Une formalité... Un rattrapage à la main peut suffire!
En conclusion, je dirai que ce petit planeur est étonnant! Possédant un rendement inexpliqué malgré son bord de fuite taillé à la serpe... il a séduit tellement de modélistes plus inventifs les uns que les autres, au point qu'un groupe Facebook lui est consacré. C'est vous dire.
Pour ma part, je guette l'arrivée de la version 2021 dans les Lidl près de chez moi.
Il paraît qu'elle est encore mieux que la précédente.
Sur ce, je vous quitte: mes deux zoizos piaffent d'impatience!
Article rédigé sur un ordinateur portable tournant sous Linux Mint 19
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Circuit géocaching de Pierre Fontaine
Lorsque ce matin, je sors mon smartphone du mode avion, des alertes défilent, signifiant que de nouvelles caches viennent d'être publiées...
Et je me dis qu'il serait normal d'aller faire un tour du côté de Sainte Gemmes le Robert pour au moins deux raisons.
1- C'est tout près de chez moi.
2- Le circuit a été concocté par mon neveu Christophe, lui qui m'a initié à ce jeu.
Je me dois donc de ...
Je monte dans ma bagnole, pour ensuite, chaussé de grosses godasses et bien couvert, entamer le périple en commençant par cette n°1... à pied.
Sympa...
Sauf que la pluie va s'inviter bêtement, et qu'elle me fera interrompre ma promenade avant d'avoir tout déniché...
Un peu dépité, j'arrêterai ma quête après avoir engrangé 8 caches tout de même.
Il faudra donc que j'y retourne.
Et, dans la mesure où le ciel a daigné s'éclaircir durant le repas, j'y suis retourné l'après-midi... Mais cette fois, j'avais pris la précaution de mettre mon VTT électrique sur le porte vélo,
C'est ainsi que j'ai repris le chemin à partir de la n°1.
En repassant là où j'avais déjà marché le matin. C'est nettement moins usant pour mes vieilles guibolles! D'autant plus que parfois ça monte dur!!! Heureusement, les descentes dans le vallon sont sympathiques, mais il faut presque aussitôt entamer une autre grimpette!
Le challenge de l'après-midi consistait donc à découvrir 6 caches, plus la bonus!
Je les ai toutes trouvées, avec plus ou moins de difficulté.
Au final, j'ai réalisé toutes les caches en FTF...(premier à trouver... First To Find)
Un exploit pour un type comme moi qui ne court pourtant pas systématiquement après ce genre de challenge.
Pour conclure, je peux affirmer que le travail effectué est digne de GRV53. (c'est le pseudo de mon neveu Christophe)
Caches variées, parfois vicieuses.
Logbooks impeccables.
Du boulot de pro.
Merci à mon neveu de m'avoir initié à ce jeu, et gros MERCI à lui pour la réalisation de ce circuit très vallonné que je vous encourage vivement à réaliser.
On s'éclate comme on peut!
Préambule:
Depuis un certain temps, lorsque je rencontrais des gens, j'avais droit à cette question.
"Mais y'a plus rien sur votre blog? On s'ennuie..."
Et moi de répondre que la situation actuelle ne m'inspirait guère d'autant que la météo n'était pas non plus très "florissante".
Mais aujourd'hui... en raison d'un soleil radieux j'ai eu envie de remonter sur mon VTT à assistance électrique.
Et je suis parti en direction de la corniche du mont Rochard, descente vers Sainte Gemmes le Robert, et hop, la liaison vers Gué de Selle n'attendait que moi.
Pédalant gentiment sur du plat, j'entends soudain comme un éclatement.
Je m'arrête brusquement, en me disant: "Zut, tu viens d'éclater un pneu, sans doute celui qui se promène avec une épine plantée dedans depuis un certain temps..."
Ben non, tout est encore parfaitement gonflé. Le liquide anti-crevaison injecté dans les chambres à air remplit parfaitement son rôle!
Et je m'aperçois soudain que le bidon attaché à mon ceinturon a littéralement expulsé son bouchon! la boisson gazeuse qu'il contenait a fait des bulles... explosives!
J'ai eu beau chercher partout dans la haie, je n'ai rien retrouvé. Le projectile a dû aller bigrement loin!!!
J'ai quand même poursuivi ma route, bien content que les pneus ne soient pas en cause.
En arrivant à Gué de Selle, j'ai pu constater que le soleil avait fait sortir beaucoup de monde...
J'effectue le tour du plan d'eau, avant de retrouver la route goudronnée.
Passage devant l'élégant manoir de la Grande Coudrière...
Puis arrivé à Chellé, je bifurque à droite afin de rejoindre le pied du Montaigu via un chemin fort mal pavé!
Un détour via le hameau de Montaigu pour découvrir de charmantes maisons anciennes, et un gadage... nommé également pile-pommes en patois mayennais.
Je décide ensuite de monter jusqu'à la chapelle, où je vais m'entretenir avec un responsable de gîte qui propose des randonnées à cheval... (Domaine des Pierres Jumelles)
La redescente à travers les petits chemins est fort sympathique. J'avais bien le droit de souffler après mon escalade, non?
Lorsqu'arrivé au chemin de la Beslière, j'en profite pour réaliser une vue panoramique de notre village, écrasé par la chaleur ambiante.
Un petit traditionnel tour du plan d'eau de Bais, pour y croiser un ancien élève revenu sur ses terres natales, n'est-ce pas Nicolas?
Et retour à la maison avec 31.800km au compteur.
Quant à la batterie de mon "cheval à roulettes", elle me crédite encore de 44km avec l'assistance max. J'avais de quoi voir venir.
Toujours est-il que j'ai pris grand plaisir à effectuer cette sortie.
Puis-je même ajouter que, contrairement à mon bidon, je me suis bien... éclaté!😁
Secouez-moi...
Oh, il est des jours où par désoeuvrement peut-être, mon bureau "Recherche et Développement" échafaude des projets dont mon épouse se moque parfois.
Il est vrai qu'elle a fait une apparition dans mon atelier alors que mon imprimante 3D venait de se mettre en route.
Et quand je lui ai expliqué le but de la manoeuvre, elle a éclaté de rire!
"Et pourquoi?", me demanderez-vous...
Il faut donc que je vous fournisse quelques explications.
A savoir que, lorsqu'on veut utiliser une bombe de peinture, il est absolument nécessaire de procéder à une "secouette" méthodique. Mais c'est une procédure qui me barbe systématiquement.
D'où l'idée de faire exécuter le travail par "un sous-traitant"
J'ai alors jeté mon dévolu sur... la scie sauteuse qui, animée de mouvements plus ou moins rapides selon son réglage, devrait pouvoir me venir en aide.
Mais comment "connecter" la bombe avec la lame?
Je me suis tourné ensuite vers 3D Builder, afin d'esquisser un projet...
Enregistrer le fichier sous... "secouette"
Et on envoie tout ça vers le logiciel Repetier.
Quelques longues minutes plus tard, on ébarbe la pièce obtenue, puis on insère la lame dans la fente prévue à cet effet. Le tout est solidarisé par une vis de 4.
Arrimage de la bombe avec des élastiques... On positionne cet assemblage verticalement... Et variateur réglé sur la vitesse la plus basse, on appuie sur le bouton.
La main gauche ne sert plus qu'à accompagner le mouvement... Et ça marche!
Ma bombe se trémousse au son de la petite bille interne destinée à brasser le mélange peinture/gaz!
Fort satisfait de ces premiers résultats, je suis allé quérir ma tendre épouse afin de lui montrer le résultat.
"Bravo! Je dois t'avouer que je ne donnais pas cher de ton projet..."
N'empêche... Peut-être vais-je me remettre sur la planche à dessin afin d'optimiser la chose. Mais en tout état de cause, ça fonctionne!
Alors, que les rieurs se rengorgent. Même si mon gadget leur paraît totalement inutile... Il me donne satisfaction!
N'est-ce pas là l'essentiel?
Etrange ballet...
Alors que nous prenions notre repas sur le balcon, nous avons été attirés par l'étrange ballet que réalisaient des insectes.
Le premier à nous poser question fut celui qui se promenait avec une sorte de feuille verte entre les pattes.
Bestiole qui s'inséra dans une fente du "terreau" très sec de la jardinière.
Puis une autre...
Je peux vous assurer que je n'ai pas été très long à me saisir du numérique afin de tenter des captures d'images... au jugé! Parce que le vol est assez ondulant et ne permet guère de s'attarder sur une mise au point.
En y regardant de plus près, j'au cru comprendre que ces insectes semblaient apporter des matériaux destinés à construire un nid.
Et dès lors se pose la question de savoir à quelle catégorie appartiennent ces insectes.
Abeilles*?
Mes compétences en entomologie étant plus que rudimentaires, je me suis tourné vers Internet... et j'ai fini par trouver...
Mes bestioles seraient donc des abeilles mégachiles... des abeilles coupeuses de feuilles.
La butte de Montaigu vue d'en haut
Lorsqu'on monte une petite caméra Moebius sur le nez d'un modèle..
On démarre la vidéo, et on filme.
De retour à la maison, on visionne, et on extrait quelques images.
Ce qui permet également de réaliser quelques selfies...
Avec "un caméraman" situé parfois un peu loin... sinon un peu haut.
Et ça donne une voiture miniature près de laquelle se trouve un Playmobil!!!
Les cigognes sont de retour
En ce radieux matin du 5 juin 2021... je file vers le Montaigu afin de profiter des conditions météo fort sympathiques.
Premier vol avec le MiniMag...
Puis je sors l'Electro Junior
Lorsque j'aperçois au loin deux buses en train de tourner.
Si tôt dans la journée... ça veut dire que la machine à fabriquer les ascendances s'est réveillée de bonne heure... Mais je n'ai pas embarqué de planeur... Tant pis.
Je poursuis mon vol... quand, sous un petit nuage anodin, que vois-je?
Quatre cigognes en train de décrire des cercles qui se décalent lentement sous l'effet d'un vent anémique
Le temps de poser mon modèle... récupérer un appareil photo numérique dans le vide-poche... Les bestioles ont déjà eu le loisir de s'éloigner quelque peu.
Tentative de mise au point sur + l'infini... Mais mon outil n'est pas des plus performants... et son zoom optique n'est que de 10.
Tant pis, je vise au jugé... on verra ce que ça donne un fois rentré à la maison.
Alors ne m'en veuillez pas si la qualité des images n'est pas exceptionnelle. Mais on fait avec ce qu'on a sous la main, le plus promptement possible.
Ce quatuor de cigognes semblait venir du Nord-Nord-Ouest... avec un trajectoire à tendance Sud.
J'ai suivi leur vol le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'elles disparaissent dans le contrejour du soleil...
Bon voyage, mesdames!
Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
Solius Mulitplex... modèle en mousse qui fut décrié par les puristes ne voyant que par les fuselages en fibre et les ailes coffrées.
Le mien est sorti des ateliers en juin 2013... cela fera bientôt 8 ans... Et puis est arrivé le Héron du même distributeur... Modèle plus sophistiqué qui a fini par supplanter mon "vieux" Solius.
Jusqu'à ce que tout dernièrement, je me penche sur son cas et les souvenirs qui lui sont liés. Particulièrement l'annnée 2015 où j'ai séjourné au pied du Puy Mary, avec des vols mémorables au col du Redondet par exemple.
Il a repris du service tel qu'il était à l'origine... mais pourquoi ne pas lui adjoindre des volets, ces fameux "accessoires" qui le différenciaient profondément du Héron?
Ce que je viens de tester en vol ce matin... non sans être passé auparavant à la chapelle... qui a été prétexte à la "fabrication" d'une Earth Cache"... Pour laquelle il me fallait des réponses aux questions posées ainsi qu'un cliché attestant ma visite...
Puis je suis descendu dans l'enclos juste au-dessous... Installation de l'anémomètre... qui n'a jamais indiqué plus que 12km/h.
Vérification prévol comme d'hab... et je lance en m'aidant du moteur.
Gain d'altitude confortable, et je baisse les volets. Immédiatement le modèle change de comportement: vol plus lent, taux de chute moindre... sympa comme tout...
Avec cet "artifice" la boucle est encore plus facile...
On rentre les volets, et on les passe en négatif... accélération instantanée... les ailerons se montrent plus mordants... et les tonneaux s'exécutent d'une manière très confortable... de même que la tenue en vol dos.
Et puis... et c'est sans doute la raison principale pour laquelle je lorgnais ces volets? qu'est-ce ça va donner "crocodiles sortis"? A savoir volets baissés et ailerons relevés.
Là, je dois dire que je suis encore plus satisfait de ma bidouille! Quand Solius avait du mal à ralentir avec les seuls ailerons relevés... Il est incontestable que l'atterrissage est bien plus confortable avec la mixture actuelle.
Alors? Si je dois tirer un bilan de cette expérience... Il me faut avouer que l'utilisation des volets est devenue pour moi une pratique naturelle. Il faut bien évidemment apprendre à s'en servir, car ces fichus volets risquent de s'avérer plus néfastes qu'utiles lors de manipulations inadaptées.
Mais quand on pense les maîtriser... les essayer, c'est les adopter!
C'est ainsi que je suis retourné à la voiture, fort satisfait de l'intervention sur mon "vieux" planeur... non sans avoir salué au passage les chèvres dont la mission est de maintenir en prairie cette zone qui avait été envahie par la fougère aigre!
Engin amphibie
Quand on est en panne d'inspiration... faut souvent se méfier parce qu'une idée peut en chasser une autre!
Cela faisait déjà un certain temps que j'utilisais de différentes manières les flotteurs livrés avec l'élégant Dream Surfer.
Sous forme de skis sous un avion:
Sous forme de skis... sans l'avion.
Sous forme d'hydroglisseur..
Mais j'avais comme objectif de transformer cet engin déjà hybride afin qu'il puisse également évoluer sur terre. Voire qu'il puisse transiter de l'élément liquide à l'élément solide et vice versa...
Cela supposait donc de lui adjoindre des roues... sans pour autant trop dénaturer le gadget. Alors, où et comment placer ces fameuses roues?
C'est après de multiples triturations que j'ai décidé de les incorporer aussi discrètement que possible à l'intérieur des flotteurs.
Tout en essayant de conserver un peu de flottabilité en ne noyant pas l'un des caissons. C'est pourquoi je me suis attelé à mon logiciel de dessin 3D Builder... pour obtenir la pièce ci-dessous, dont le volume a été imposé par le diamètre des roues en ma possession:
Puis passage via le logiciel Repetier Host, celui qui découpe en tranches horizontales, afin que l'imprimante 3D puisse ensuite superposer les nombreuses couches de matériau PLA.
On m'annonce 3.60m de filament pour une seule pièce, 198 couches, et quel temps prévu pour effectuer le travail? 43 minutes. ça c'est de la théorie, parce que l'impression a duré nettement plus longtemps.
Après quoi, muni de mes deux puits de roue, je n'ai plus eu qu'à creuser leur emplacement dans chacun des flotteurs. Un poil de colle... Quelques coups d'abrasif... On installe ensuite une roulette directrice à l'arrière, elle sera solidaire du gouvernail..., et on sort effectuer les premiers essais.
Concluants...
Sauf que l'arrière du flotteur droit a tendance à râper le sol. Retour à l'atelier afin d'installer une roulette folle, non pilotée, qui suivra les mouvements de l'ensemble tout en soulageant le bidule.
Et là? Ben ça marche impeccable! C'est même très maniable... avec une puissance moteur plus que largement suffisante!
Demandez donc à Snoopy... Lui, il dit carrément que ça décoiffe!
Alors? Vous dire que je vais utiliser mon amphibie quotidiennement serait quand même un peu exagéré.
Mais je me retrouve avec un engin "tous terrains" ou presque, apte à me permettre de dégourdir les pouces lorsque je me trouve en manque de pilotage!
Ce qui était un peu l'objectif de l'entreprise... non?