Du mont Narbonne à la qué-quête des Kunus
Dans la mesure où mon épouse participe à un atelier ludique le mardi toute la journée, je suis temporairement célibataire. J'ai donc tout loisir d'aménager mon planning comme je l'entends.
Ce 3 octobre, j'ai jeté mon dévolu en direction de Saint Léonard des Bois. Et pourquoi me demanderez-vous?
Tout simplement parce que dans le cadre du géocaching, je lorgnais une "Adventure lab" qui me tentais depuis fort longtemps.
Cela consiste à effectuer un parcours au cours duquel chaque géocacheur est invité à se rendre en 5 points différents, récupérer sur place un renseignement spécifique. Moyennant quoi, grâce à la collecte, on peut accéder à une cache dite "bonus"
J'aurais pu y aller bien avant, mais les températures caniculaires m'en avaient dissuadé!
J'ai donc stationné mon véhicule au coeur du village, et j'ai attaqué l'escalade vers le parc animalier et le mont Narbonne.
Rappelons que cette "adventure" nécessite une bonne condition physique et des chaussures qui tiennent la route!
Une chose est sûre: je peux déjà vous assurer que "l'excursion" du jour restera pour moi l'une des plus difficiles physiquement. Rien que l'ascension vers le Mont Narbonne... J'ai bien failli stopper ma recherche après la toute première étape!
Assis sur un banc, je pouvais contempler le paysage qui s'étalait à mes pieds, tout en pensant à mon fils qui décolle en parapente à partir de ce même site.
Je suis redescendu en prenant mon temps, pour parvenir à l'église, étape 2. Arrivé dans le rayon des 20 mètres obligatoires, mon smartphone a bippé pour me poser la question... et quand j'ai voulu répondre... je me suis aperçu que le réseau avait disparu! Et comme si cela ne suffisait pas, il s'est mis à pleuvoir, petitement d'abord, et ensuite sous forme d'une violente drache.
Retour précipité vers la voiture, où j'attends que la météo se montre plus clémente. Puis je m'en vais à la recherche d'un endroit où je pourrai récupérer du réseau afin de fournir ma réponse, sans quoi ma quête va s'arrêter là. Par bonheur, l'entreprise réussit. Descente vers la chapelle, question sur les croix et là encore, d'un seul coup plus de liaison.
Il m'aura ainsi fallu ruser à chaque fois ou presque pour franchir le seuil de l'étape.
Midi arrive: je pars à la recherche d'un restaurant: tous fermés.
Je file alors vers Saint Céneri le Gérei en me disant que je devrais trouver: un seul est disponible, mais à des tarifs que je juge inadaptés à ma situation.
Et si je me rendais à Moulins le Carbonnel? Là, je vais trouver un petit établissement où je ne retiendrai que le dessert, un gentil tiramisu.
Entre temps, l'ami Drager m'adresse un message concernant la cache mystère parue dernièrement à Soulgé sur Ouette:
Bonjour Bernard
Je viens d'avoir un désistement de réunion.. On peut se retrouver en soirée... 17h ou 17h30 après mon boulot.. pour tirer cette histoire de kunus au clair...
Es tu dispo ?
La Quête des Kunus GCAEPK6
Ce à quoi je réponds positivement.
Et je retourne à Saint Léonard pour l'étape 4 et enfin la 5. Toujours problèmes de réseau à résoudre, sauf lorsque je vais me trouver au sommet du Haut Fourché... que j'atteindrai après avoir positionné la voiture un poil dans la montée vers la sortie du village. Une marche de 450 mètres, en terrain pas très pentu... Mes mollets m'en remercient encore.
Ayant alors récolté tous les indices nécessaires, je me suis rendu aux coordonnées finales afin de dénicher la boîte Bonus. Saint-Léonard-des-Bois, un joyau (Ad lab bonus) GC9FBD2
Étais-je trop fatigué?
Toujours est-il que je n'ai pas eu l'opportunité de dénicher ce qui aurait pu consister la cerise sur le gâteau.
Ce sera peut-être pour une prochaine sortie vers Saint Léo... que je connais depuis fort longtemps.
A partir de cet instant, on entame la seconde mi-temps du match.
A Evron, je récupère au passage mon ami Félix, et nous nous retrouvons avec Drager au WP1 à Soulgé... N 48° 03.865 W 000° 33.906
Grâce aux photos récemment fournies par le poseur, nous finissons par mettre la main sur la boîte, qui contient les coordonnées Nord de la finale.
Nous enchaînons ensuite les autres étapes. Et il faut dire que la stratégie adoptée s'est avérée fort judicieuse. Nos smartphones affichaient des pages différentes, auxquelles nous nous référions en fonction des circonstances... parce que ces fichues boîtes étaient sacrément bien planquées, et 3 paires d'yeux plus six mains, c'était pas forcément du luxe.
Nous finissons enfin par dénicher la finale, et d'un commun accord, nous décidons d'arroser ça comme il se doit! Ne sommes-nous pas les premiers à avoir réussi?
Tous les trois devant une bonne bière, nous devisons gentiment. Faut avouer que ni Félix (marechal1) ni moi n'avions eu l'opportunité de rencontrer Drager, que nous ne connaissions qu'au travers de messages géocaching.
Il faudrait maintenant un très long chapitre pour évoquer tous les sujets de discussion abordés. Pour ma part, je tiens quand même à signaler que Drager a été élève de Maurice Fouilleul, l'un de mes collègues à Hambers. Et qu'il m'a avoué être devenu enseignant à cause de (ou grâce à) cet instit passionné de foot.
Drager évoquant d'ailleurs les rencontres inter-écoles du mercredi après-midi... au cours desquelles nous nous sommes peut-être croisés!!!
Toujours est-il que, en raison des nombreux points communs qui nous rapprochaient les uns les autres, la soirée aurait pu se prolonger, mais nous devions rejoindre nos épouses respectives.
Conclure?
Une fois encore, je me dis que le géocaching permet d'effectuer de fort belles rencontres... pour qui veut s'en donner la peine!
La Transcoëvrons à Mézangers le dimanche 1er octobre 2023
J'étais parti pour faire voler mes modèles réduits sur la route "d'en bas"
Mais le vent de Sud passant par dessus la colline générait de joyeuses turbulences là où je me trouvais.
J'ai donc abrégé ma séance, et je me suis rendu à l'habituel point de ravitaillement tenu par des bénévoles.
J'ai d'ailleurs pu rencontrer quelques têtes connues, anciens élèves ou pas...
Dont un ex participant du Paris Brest Paris, qui trouvait que la boucle de 70 km c'était presque un jeu d'enfant! Ben voyons...
D'autres semblaient trouver que, quand même...
J'ai aussi pu apercevoir de nombreux VTT à assistance électrique. Il n'y avait pas lieu de s'en offusquer puisqu'il ne s'agissait pas d'une compétition.
Le stand de ravitaillement a connu une très belle affluence, puisque situé à la croisée de différents circuits.
J'ai également pu échanger avec des marcheuses qui avaient opté pour la bouclez de 15km; ces dernières me faisant part de leur satisfaction grâce aux chemins fort bien entretenus et très plaisants
VTT vraiment tous terrains
La météo annonçait des températures caniculaires pour l'après-midi.
C'est la raison pour laquelle j'ai préféré enfourcher mon cheval mécanique en matinée.
Je suis donc parti en direction de Champgenêteux, puis à droite vers Trans.
Peu après le lieudit "le Carrefour", en bifurquant sur la droite je me retrouve dans un chemin creux très ombragé.
Juste avant le Vaublin, je tombe sur "une mine" de mûres... mûres à souhait. Le simple fait de vouloir en cueillir une fait tomber les autres. J'ai donc tenu précautionneusement la branche avec la main gauche tout en grappillant avec la main droite.
Sauf qu'après, il m'était difficile de lâcher le guidon, tellement ça poissait!
Sortie sur la route que j'avais empruntée au départ, remontée jusqu'au chemin de Jauneau, et à gauche dans le chemin creux qui conduit au hameau de La Roche.
La suite est une longue descente à l'ombre, pour sortir près de la supérette Carrefour Contact.
Tiens, et si j'allais voir où en sont les travaux de réaménagement de l'Aron?
A un moment, je me suis trouvé (presque) bloqué entre la station d'épuration et les établissements Barbier Charpente! Mais quelqu'un avait eu la très bonne idée de jeter une passerelle de fortune au-dessus du cours d'eau.
Ayant ainsi franchi mon "Rubicon", j'ai été contraint de suivre l'ancien lit jusqu'au château de Montesson, sur un terrain bosselé par les engins de chantier, puis, ayant retrouvé la route qui mène à Hambers, j'ai pu reprendre calmement et sans secousses le chemin du retour.
Au final, je suis rentré à la maison un peu avant midi, avec environ 23 km au compteur.
Vive Bloctel
Scène 1
Le téléphone fixe sonne.
Encore un numéro exotique... dont les centres d'appel ont le secret...
"Je me présente..." et blablabla.
Pour en arriver à:
"Avez-vous déjà bénéficié de la prime rénovation?
- Ben, à titre personel, non! Mais si c'est pour que je fasse rénover ma façade, avec les rides que j'ai, le chirurgien esthétique va avoir du boulot!"
Tuuuut.... Tuuuutttt
Scène 2
Le téléphone fixe sonne encore.
Numéro exotique comme d'hab'
"Je me présente..." et blablabla.
Pour en arriver à: "J'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez gagné un chèque de 500€ offert par Aldi! Vous pourrez le dépenser où vous voulez!"
Et moi un peu pervers:
"Heu, vous ne croyez tout de même pas qu'Aldi accepterait de nous refiler des sous pour qu'on aille les dépenser chez les concurrents?"
Et la dame de continuer à débiter son baratin sans même prendre attention à ce que je lui dis.
"D'ailleurs vous allez le recevoir par courrier demain matin!
- Mais je n'ai rien demandé, moi... Néanmoins, vous me paraissez fort sympathique. Puis-je me permettre de vous en offrir la moitié?"
Là, il y a comme un blanc. Le prompteur de la dame ne prend pas en compte cette réflexion du "patient".
Puis elle enchaîne:
"Vous avez de quoi écrire?
- Non, je ne sais pas écrire, et puis si c'est pour me refiler un numéro de téléphone surtaxé... Et d'ailleurs, si vous m'adressez un chèque, c'est que vous possédez tout ce qu'il vous faut pour...
- Mais non monsieur, on a juste besoin de vérifier...
- Vérifier que je suis un gogo à votre portée!"
Là, elle a fini par comprendre qu'il valait mieux qu'elle tente sa chance avec un autre pékin!
Et vive bloctel!
Il n'empêche que, face à la naïveté doublée de cupidité, les escrocs on encore et toujours de beaux jours devant eux!
Lidl glider crash and repair
La question que vous allez immédiatement me poser est la suivante:
"Etait-ce bien raisonnable?"
Et je vous réponds du tac au tac: NON!
Il est bien évident qu'au vu du prix d'achat de ce petit bout de mousse, pourquoi aller dépenser de l'huile de coude pour retaper un fuselage, alors que tu as 4 kits en réserve?
Oui, mais! Il est certain que je vais commencer par écarter ces petits récepteurs 4 voies qui tombent en rade les uns après les autres, et dont l'un est responsable de mon récent crash.
Stéphane était témoin: dès le lancer, le bidule est parti en ondulant, est monté immédiatement en chandelle, pour s'écraser en plein piqué sur la piste. Nous avons "rabeloté" les morceaux. De retour à l'atelier, j'ai récupéré un fuselage neuf, rouge, et je lui ai greffé la voilure qui était intacte. Dès le lendemain, ça revolait.
Mais le fuselage noir éclaté, hein? Ben je me suis dit qu'on pourrait tenter de le rafistoler. Je me suis donc aidé du capot rouge afin de réaligner tout ce joli monde, et après quelques applications de colle cyanolite et d'activateur, l'ensemble avait quand même moins mauvaise allure!
Il subsistait cependant des plissures et autres enfoncements; j'ai donc barbouillé les endroits incriminés avec un produit Filler Pattex.
J'ai exposé tout ça au soleil ardent de ce mois d'août, et après le repas de midi, j'ai entamé la séance ponçage.
Ah, bien sûr, ça fait de la poussière... et je me suis vite aperçu que le matériau semblait frisotter un tantinet sous l'effet du papier de verre. Effet mécanique. Peut-être aurait-il fallu utiliser un grain autre que du 120? Du 240 aurait sans mieux convenu.
Et puis... j'ai avisé une bombe de peinture noire qui passait par là, secouage en règle, et j'a commencé à pulvériser.
Sauf que sur ce coup-là, les frisures ont repris leur progression! Et avec plus de vigueur qu'au ponçage! Effet chimique cette fois: le solvant de la bombe aimant grignoter les billes synthétiques!
Alors? Il me faut essayer une autre combine... Je ne m'avoue pas vaincu aussi facilement!
M'étant donc remis à l'ouvrage, après un énième ponçage, j'ai passé une couche avec du noir acrylique, identique à ce que j'utilise sur mes modèles en Dépron.
Exposition au soleil... et alors?
Je vous laisse juge du résultat. Sachez toutefois que je n'avais aucunement l'intention d'obtenir une surface aussi lisse que sur un fuselage fibre.
Mais le résultat me semble aussi satisfaisant que possible!
Je me suis alors penché sur ma boîte à fourbi, où j'ai trouvé un groupe moto propulseur prêt à être greffé sur le nez du ressuscité.
Je me retrouve donc avec un fuselage (presque) neuf, à utiliser le jour où...
Juste avant de (provisoirement?) conclure ce bref sujet: alors que j'étais en train de poncer à l'extérieur, mon voisin s'est arrêté pour tailler un peu la bavette. Je lui avais dit combien coûtaient les petits planeurs Lidl. Et lorsque je lui ai posé la question: "Crois-tu, Michel, que pour un kit à moins de 10€ c'était bien raisonnable?"
Il m'a répondu: "Mais ça te ressemble! Faire durer! Ne pas jeter! Apprendre à réparer! Toute une philosophie qui disparaît avec cette fichue société de consommation. Raisonnable ou pas, continue de prendre ton plaisir comme tu l'entends! Sans te soucier du qu'en dira-t-on!"
Ben... à bon entendeur salut!
Bois du Tay et Montaigu à VTTe
Il faisait chaud... et paradoxalement,, je me suis dit que sur mon vélo, j'aurai le vent relatif pour me rafraîchir. Surtout en empruntant les chemins creux ombragés ou les sous-bois.
J'ai commencé par la ruelle de La Chapelle, qui grimpe vers les Batailles... Puis à gauche vers la Chauvière... le Vaublin... Direction Champgenêteux pour bifurquer à gauche vers Jauneau.
Longue descente qui conduit à l'Hôtellerie, pour viser le bois du Tay...
De là, je pointe la roue avant en direction d'Hambers, et son charmant plan d'eau.
S'offre à moi l'option "Montaigu" via La Chesnaie. A l'ombre...
Mais les récentes pluies ont laissé de magnifiques flaques qu'il me faudra franchir prudemment au risque de m'envaser.
Malgré ces petits inconvénients, je parviens tranquillement tout en haut du Montaigu, devant la chapelle dédiée à Saint Michel.
Un peu téméraire (était-ce bien raisonnable?) je choisis alors de redescendre par la piste "hot", avec ses virages relevés comme sur les vélodromes...
La pente est parfois si raide que, debout sur les freins, roue arrière bloquée, ça descend quand même. On croirait piloter sur du verglas...
Direction ensuite le Carrefour des Pommiers, et dans cette portion, ce sera nettement plus calme, même si un arbre obstrue partiellement le passage.
Ah, si... le chemin est parfois si étroit et encaissé, qu'il faut penser à mettre les pédales à l'horizontale. Il m'est en effet arrivé de taper le rebord du talus, et je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas être désarçonné!
A d'autres moments, je me suis fait griffer par les satanées ronces qui descendent du plafond... Douloureux et fort désabgréable!
Ayant croisé un couple de randonneurs, un peu plus loin je trouve un magnifique champignon... Bolet..
Je débouche enfin à la Beslière, d'où je peux apercevoir le bourg de Bais qui semble assommé par la chaleur ambiante.
Retour à la maison avec 25.330km au compteur. Très satisfait de ma sortie, composée à 75% de chemins non goudronnés.
Et oui! Je retrouve petit à petit mes sensations, je reprends confiance en moi, et je pense pouvoir à nouveau envisager de faire des escapades d'environ 30km.
Mais allons-y patiemment! Rien ne sert de griller les étapes.
Vélorail VTT et géocaching
Dans la mesure où actuellement je recherche des parcours peu pentus, j'ai lorgné la voie verte située du côté d'Ambrières les vallées.
Avec une petite idée derrière la tête, mais vous verrez.
Comme à mon habitude j'installe mon destrier sur la boule de mon Scénic, et je demande à Waze de me conduire vers un parking adéquat... contigu à cette ancienne voie ferrée.
Je suis à moins de 50 mètres de la cache GCABCA1. Vous comprenez maintenant?
Cette fameuse cache pour laquelle il fallait décrypter une énigme à partir de l'image ci-dessous:
Décodage que j'avais pu réussir grâce à l'aide appuyée d'un autre géoacacheur (il se reconnaîtra)
Mais arrivé sur place, j'adresse un SMS à dathelo, auteur de cette cache diabolique, qui me répond:
"Bonjour,
Rien d'insurmontable, il faut juste lever un peu la jambe pour monter dans l'arbre, puis à tendre le bras.
Par contre, il vaut mieux passer par le champ, c'est un peu plus accessible, à moins que les orties aient disparu.
Bon courage et bonne sortie.
Géocordialement"
Sauf que, la boîte, je la vois... mais je ne peux grimper.
Je me dis alors: "Mon vieux Bernard, il y a du passage sur cette voie verte, attends un peu..." Il ne me faudra pas plus de cinq minutes pour qu'arrive à pied un couple accompagné d'une adolescente. J'engage le dialogue:
" Bonjour à vous... Puis-je vous demander un petit service?
- Oh, mais c'est c'est dans nos cordes, ce sera avec plaisir!"
J'explique alors, géocaching, boîte dans l'arbre...
Dois-je vous dire que le monsieur et la dame se sont presque chamaillés pour savoir qui grimperait, mais c'est lui qui s'est fait une joie d'aller cueillir la boîte, de me la confier. Et c'est avec une profonde satisfaction que j'ai pu apposer mon pseudo sur le logbook. Je crois néanmoins qu'ils étaient tous les 3 aussi heureux que moi!
Après quoi, j'ai repris mon VTT afin de me rendre vers la cache "Un copain pour Médor" GC9ZX9K
Pas trop de problème pour dénicher... la niche du toutou!
N'ayant plus d'autres caches à trouver dans le coin, j'avais donc accompli mes objectifs géocaching. C'est pourquoi j'ai poursuivi ma route en direction de Saint Loup du Gast, petite cité célèbre par son vélo-rail.
Là, j'ai pointé le nez vers le Nord. J'ai franchi le viaduc de la Rosserie sur la Mayenne...
Et j'ai pédalé vent de face jusqu'à ce que j'atteigne le terminus de cette voie verte, à la limite entre la Mayenne et l'Orne.
Et là encore, j'ai été accueilli chaleureusement... La propriétaire de cette ex-maison "garde-barrière" m'expliquant avec force détails l'histoire de sa demeure, jusqu'à me dre: "Venez plutôt à l'intérieur, ce sera plus facile pour moi de vous expliquer tous les travaux que nous avons faits!" Merci pour la visite!
Mais moi de zyeuter avec envie le reste de clafoutis aux prunes qui trônait sur la table de la terrasse. Ah, que j'en aurais volontiers dégusté un morceau...
Ayant cependant atteint le but que je m'étais fixé, je suis reparti vers le Sud pour retrouver mon véhicule près de la gare d'Ambrières.
Et pendant que je réinstallais mon VTT sur la voiture, j'ai vu descendre quelques cyclistes dont l'un des membres m'a demandé s'il était possible de rejoindre le camping... Consultation de la carte de mon smartphone. Brève conversation, au cours de laquelle on me dit que le petit groupe a suivi la Vélofrancette au départ d'Angers...
Voilà pour aujourd'hui.
Une fois encore, j'ai trouvé matière à raconter!
Et ça aussi j'adore...
PS: ayant publié cette histoire accessible également via ma page facebook, j'ai reçu quelques commentaires... dont je vous fais grâce...
Et j'ai eu envie de répondre ce qui suit:
J'ai toujours pensé que si on aborde les gens poliment et avec le sourire, c'était gagné. Mes rencontres du jour me remettent en mémoire un souvenir personnel. C'était en 2016, au cours d'un voyage organisé Belgique/Pays-Bas. Alors que je me trouve dans la serre aux orchidées du parc floral de Keukenhof... je suis abordé par un jeune couple d'Asiatiques dont la maman tient un bébé dans ses bras. Le monsieur s'avance vers moi, me tend son smartphone... Malgré la barrière de la langue, je comprends aisément qu'il souhaite que je les photographie. Ce que je fais avec grand plaisir.
Après quoi, l'un des membres du groupe auquel j'appartiens me lance sur le ton de la boutade:
"Dis-donc! C'est pas la première fois au cours de ce voyage qu'on te sollicite, toi. Et pourquoi jamais nous?"
Ben j'vous l'demande!!!
Un p'tit bout de vélofrancette
Lundi 07 août 2023. Le soleil brille, dans un air dont la température ne dépasse pourtant pas les 20 degrés.
Cela me tente quand même de remonter sur mon VTT... Sauf que la trève a été assez longue. En cause une météo peu favorable, et un manque de motivation du bonhomme.
Néanmoins, je me bouscule un peu, et je décide d'accrocher mon bicycle sur le porte-vélo de la voiture.
Direction? Le halage de la Mayenne; pour au moins trois raisons.
- En effet, c'est presque plat...
- J'ai deux caches qui me restent à faire sur une portion de ce halage...
- Et surtout, s'il m'arrive le moindre incident, je sais qu'il y aura du monde. Parce que j'ai un peu la trouille de savoir comment je vais digérer cette reprise des activités... mes proches comprendront.
Je file donc en direction du pont de Rochefort, où je gare mon Scénic non loin de quelques campings cars.
Sur une table aménagée, des promeneuses pique-niquent, alors que leurs vélos sont adossés à un arbre.
Je pointe alors 900 m vers le Sud, afin de dénicher #52 Le Halage : en aval de Montflours.
Joli camouflage concocté par le couple Les Fouilloux.
Puis je repars dans l'autre sens, je repasse devant la Guinguette, hélas fermée, et je file vers mon second objectif géocaching, à savoir ECLUSE DE LA RICHARDIERE N° 12
Alors que je suis à quatre pattes sur le ponton, je vois s'arrêter un petit groupe de personnes, et je peux lire sur leur visage combien ces marcheurs plus tout jeunes semblent étonnés de voir un de leurs semblables ainsi "vautré". J'engage alors la conversation... J'explique. Ce qui paraît les rassurer. D'autant plus qu'un femme me dit avoir entendu parler du Géocaching.
Ce qui me permet de loguer tranquillement, voir ci-dessous.
Je peux alors poursuivre mon périple, l'objectif étant dès lors de tester le bonhomme, pour voir ce qu'il peut bien encore donner.
Passant devant la halte fluviale de Montgiroux, je constate qu'elle est très fréquentée: marcheurs et pédaleurs.
POLE DE SERVICES - HALTE FLUVIALE DE MONTGIROUX - Martigné-sur-Mayenne
Faîtes une pause à la Halte fluviale de Montgiroux et profitez d'une aire de pique-nique, de jeux pour enfants et de la superbe écluse fleurie pour passer un moment convivial.
Et je poursuis mon chemin vers le Nord... pour parvenir à une écluse où l'on découvre un joli trafic.
Les passagers du bateau me disent venir de Segré, port d'attache de leur embarcation. Et en attendant l'éclusier que nous verrons arriver au guidon d'une Mobylette, nous échangeons sur les bienfaits de la "circulation" le long des voies navigables. Avec des gens souriants qui prennent le temps... De vivre, de bavarder...
Quant aux canoëistes, ils sont partis en famille de Mayenne, et lorsqu'ils auront décidé de s'arrêter, il est prévu qu'un véhicule vienne les récupérer afin de les ramener au bercail.
Avec environ 12km au compteur, pour ce jour, je considère être arrivé au "point haut" de mon périple, et je fais demi-tour afin de retourner vers mon véhicule.
Parfois je prends le temps de m'arrêter aux maisons éclusières, telles que "le Port", où j'en profite pour faire une halte "ravitaillement". Bavarder avec la commerçante...
Et je peux constater que d'autres ont sans doute eu la même idée que la mienne.
Vous n'aurez pas été sans remarquer la diversité des véhicules utilisés.
Un peu plus bas, je retrouve l'embarcation déjà croisée lors de mon premier passage. Deux employés du Conseil Départemental se livrent à l'entretien des berges ainsi que celui des écluses.
Peu avant mon retour à la voiture, je prends connaissance d'un panneau... un de ceux que l'on trouve lorsque l'écluse est équipée d'une turbine produisant de l'électricité.
Minuscule contribution diront certains; mais cela me semble toutefois très pertinent d'utiliser l'énergie hydraulique.
Je repasse sous le pont de Rochefort, et Strava me crédite alors d'environ 25km.
Par le passé, j'ai fait nettement mieux, avec des côtes... mais comme l'affirme l'un de mes voisins: "Contente-toi déjà de pouvoir encore remonter sur ton vélo, si tu vois ce que je veux dire, hein?"
Et il n'a sûrement pas tout à fait tort.
Prochaine sortie? Faut déjà que je récupère de celle-là!
A propos de la vélofrancette... Quelques cartes...
Chemin de halage et voie verte de Mayenne à Laval | La Vélo Francette
Une étape familiale de la Vélo Francette sur la voie verte de Mayenne, depuis la ville de Mayenne à Laval, par le chemin de halage de la rivière, à la découverte d'un patrimoine naturel excep...
Encore eût-il fallu que nous le sussions!
En cette trêve d'un vendredi annoncé sans pluie, je suis reparti vers le circuit "Les champignons" concocté par le "serial poseur" qu'est Yannick. Avec l'intention de plus ou moins terminer mes recherches.
J'avais été fort bien inspiré de me chausser avec des pataugas, surtout que la nuit précédente avait été fort pluvieuse.
Heureusement qu'il était parfois possible de prendre "une rocade" permettant d'éviter un joli bain de pied.
J'ai donc aligné les découvertes, avec plus ou moins de facilité, jusqu'à la N°13, que je logue DNF (non trouvée)
C'est alors que le poseur me téléphone.
S'ensuit une discussion, au cours de laquelle il me dit ne plus se souvenir où est placé son champignon. Il est vrai qu'avec plus de 150 caches à son actif, il lui est difficile de tout mémoriser.
J'en profite pour lui faire part de ma frustration à chaque fois que je tombe sur des caches à la difficulté 4,5 voire 5... Les fichues boîtes sont la plupart du temps perchées dans des arbres.
Car, dans la mesure où j'ai toujours été un piètre grimpeur, et que l'âge aidant, cela n'a pas amélioré les choses, je me compare au Renard de la Fontaine qui, contemplant d'en bas les raisins qu'il ne peut atteindre, clame tout haut avec dédain: "Ils sont trop verts, ... et bons pour des goujats!"
Je précise alors à mon interlocuteur que de ce fait, il ne me sera pas possible de recueillir tous les indices nécessaires à la résolution de l'énigme donnant accès à la cache Bonus.
Et lui de me répondre: "Ben non, c'est pas indispensable de grimper! D'en bas, il te suffit de noter la forme(?) de la boîte, de prélever les deux premières lettres..."
C'est alors que je lui renvoie:
"Ben... il eût été intéressant que nous le sussions!"
Je ne sais comment ma phrase a été perçue.
Mais j'étais là, au milieu de la forêt en train de me marrer comme un petit fou!
Nous le sussions?
Evidemment, ce n'est pas une forme courante du verbe... savoir, au plus-que-parfait du subjonctif! Concordance des temps plus ou moins impliquée par le verbe être, lui-même au conditionnel passé deuxième forme!
Rien à voir avec le verbe sucer, n'est-ce pas?
Toujours est-il que je n'ai pas jugé pertinent de retourner rendre une visite aux caches altimétriques, et que je me bornerai donc à trouver les boîtes bien terre à terre!
J'ai par conséquent "scorré" la totalité... moins 6!
Merci toutefois aux différents poseurs qui nous permettent d'effectuer de bien jolies promenades...
Ce qui me permet de citer la cache située au Tertre Ganne (GCAAEAB) (Pose effectuée tout récemment par zinc53)
Juste en face la cité médiévale de Sainte-Suzanne... lauréate du concours "Village préféré des Français".
Où il m'est arrivé une drôle de mésaventure, que je vous décrirai peut-être une autre fois!